Cahiers du CURDES

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Le Centre Universitaire de Recherche pour le Développement Economique et Social (CURDES) est un centre fonctionnel et performant de l'Université du Burundi à Bujumbura, qui publie annuellement une revue appelée « Cahiers du CURDES ». 19 numéros sont déjà publiés (2022). Après évaluation par les pairs, les résultats des recherches de ce Centre sont partagés avec le milieu professionnel dans des ateliers de dissémination des travaux du CURDES. A l'issue de ces derniers, les chercheurs intègrent les contributions des participants dans la version définitive des articles à publier. Par la suite, le CURDES assure une large diffusion auprès du public des résultats de recherche dans le Journal officiel « le Renouveau ».

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    Importance de l'intégration des variables démographiques dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, pp. 219-254
    (UB, Cahiers du CURDES, 2012-09) NIYONDIKO Dominique
    Une dimension importante de la population et le développement dans le contexte de beaucoup de pays pauvres est la manière dont l'augmentation de la taille de la famille tenant à l'accroissement rapide de la population contribue à aggraver les effets de la pauvreté, comme le montre le faible accès à l'alimentation et à l'eau potable, aux services d'éducation et de santé, ainsi que l'exclusion accrue (particulièrement des femmes) de la vie sociale et économique de la collectivité. Il importe de remarquer à ce stade que, tout en admettant que le ralentissement de la croissance de la population ne résout pas tous les problèmes liés au développement, l'intégration de la santé génésique dans une vaste gamme de projets de réduction de la pauvreté, y compris d'autres investissements au titre des ressources humaines, est la solution la plus appropriée pour réaliser la croissance durable. La question de population doit être traitée comme une question intersectorielle qu'il convient d'intégrer aux autres projets de développement, notamment dans les projets sociaux, agricoles et d'infrastructures, étant donné l'importance et le caractère multidimensionnel des problèmes de population; Pour la réussite de la mise en œuvre de toute politique en matière de population, une bonne compréhension des rapports entre croissance démographique et croissance économique et de leur incidence sur là pauvreté et le développement durable s'avère cruciale.
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    Analyse des conditions de vie des ménages é partir des données de l'enquête QUIBB 2006 et du recensement général de la population (2008), pp. 191-217
    (UB, Cahiers du CURDES, 2012-09) NIYONGABO Gilbert
    Le Burundi est un pays pauvre avec un revenu de 140$ par habitant mais aspire à une croissance élevée pouvant même atteindre 720$ selon la Vision Burundi 2025. Pour y arriver quelques réformes portant sur l'accès aux services de base comme la scolarité de base ou les soins maternels et infantiles ont permis d'améliorer la qualité de vie. Malheureusement, les données sur tout le pays manquent et il faut se contenter de données sectorielles. Le but de cette analyse est de partir des données du recensement de 2008 pour analyser l'impact des mesures économiques et sociales sur la pauvreté en se basant sur les données de basant du QUmB 2006. Malgré comparaison difficile à établir, le constat est qu'il y a eu une légère amélioration au regard de certaines variables non monétaires comme l'accès à l'eau potable et le matériel utilisé pour le toit des maisons. Ces variables montrent une proportion allant de 5 à 10% au niveau de l'amélioration des conditions de vie des bénéficiaires. Toutefois, il faut encore des études plus approfondies pour mesurer l'impact de la pauvreté au niveau global et national.
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    Economie de l'environnement au Burundi : état des connaissances et manifestation des dégradations, pp. 145-189
    (UB, Cahiers du CURDES, 2012-09) BANKAMWABO Jimmy
    Aussi longtemps que l'économie d'une région donnée est petite par rapport à son écosystème, la croissance économique (donc le prélèvement supplémentaire en ressources naturelles) ne pose aucun problème. Cette étude est conduite dans un contexte où le pays ne peut plus planifier son développement économique en ignorant les dégradations anthropiques de l'environnement alors que ce sont les ressources naturelles qui sont le fondement même son économie. La méthodologie utilisée tient compte de l'interdisciplinarité de l'objet d'étude. Une analyse descriptive et comparative exploite ainsi les différentes approches théoriques avant d'orienter les outils d'analyse sur le contexte nationale burundaise. Le constat qui se dégage est que l'économie agricole de subsistance que connait le Burundi ne permet donc pas de laisser seul le marché réguler et arbitrer les effets externes négatifs subits par la société comme ce peut être le cas dans les économies avec une longue tradition industrielle. Plusieurs pistes prolongeant les réflexions se dégagent alors de ce travail. Il importe de donner encore plus d'espace de recherche à l'économie de l'environnement au Burundi pour une capitalisation stratégique des outils économiques au service de la préservation de l'environnement. Ainsi, le cadre de départ serait l'introduction effective des cours de l'économie de l'environnement et des ressources naturelles dès. le second cycle des universités Burundaises. Par la suite, les politiques publiques devraient également se référer à des outils de l'économie de l'environnement existences afin de ne pas hypothéquer les possibilités d'épanouissement socioéconomiques des générations futures. De plus, puisque la déficience du marché est prouvée, ce sont les politiques publiques qui doivent prendre les devants pour contraindre la sphère privée de s'acquitter de leur part contributive au Produit intérieur brut déduction faite des dommages causés à l'environnement.
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    Les contrats de performance gouvernementaux face aux politiques publiques au Burundi, pp. 119-144
    (UB, Cahiers du CURDES, 2012-09) BIZIMUNGU Alexis
    Les impératifs de la reddition des comptes et de l'imputabilité ont conduit ces derniers temps le Gouvernement du Burundi à faire signer des contrats de performance à chaque Ministère comme gage d'une bonne gouvernance selon le modèle des politiques axées aux résultats. Si une telle politique a le mérite de vouloir fixer des critères objectifs d'évaluation, il n'en reste pas moins vrai que cela conduit aussi à une grande différenciation et éclatement de la politique gouvernementale puisque chaque département fixe librement les' objectifs qu'il souhaite attendre. Cet article se fixe pour objectif principal de passer en revue les contrats de performance signés par les différents Ministères du Gouvernement du Burundi et analyse l'insertion de ces contrats de performance dans la politique gouvernementale dans l'optique de la reddition des comptes et de l'imputabilité. Sur le plan méthodologique, cet article combine l'approche descriptive, l'approche comparatiste et évaluative en ce sens que les contrats de performances tels que présenté par chaque ministère lors de leurs signature sont comparés entre les Ministères et ensuite analysés par rapport aux objectifs visés. li ressort de cet article que dans le cas du Burundi, les contrats de performance tels que formulés se caractérisent pour la plupart par leur imprécision, rendant ainsi difficile leur évaluation et posant un problème de fond par rapport à la bonne gouvernance, à l'imputabilité et à reddition des comptes. Cette recherche conclut à des insuffisances et des limites dans la formulation des contrats de performances dans la structure causale entre objectifs et résultats attendus Imputabilité, reddition des comptes, Evaluation, Objectifs, Résultats
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    Analyse des déterminants de la performance financière des banques commerciales du Burundi : une approche économétrique basée sur les données de panel, pp. 77-117
    (UB, Cahiers du CURDES, 2012-09) GAHUNGU Dieudonné, MUHAMARI Dismas
    Cette étude se place dans le contexte d'une préoccupation sur la performance financière des banques commerciales du Burundi où on s'interroge sur les mécanismes à mettre en place pour assurer une meilleure intermédiation bancaire pour le financement de l'économie burundaise étant donné que le secteur bancaire forme le noyau du système financier. L'objectif principal de cette étude est d'analyser les relations actualisées, sur une période allant de 1997 à 2009, pouvant révéler d'importants changements dans le comportement des banques commerciales du Burundi vis-à-vis de certains des déterminants de rentabilité des banques. Suivant une méthodologie de panel avec modèle à effets individuels fixes, nous montrons la diversité des réponses du système bancaire burundais face aux variations de certains déterminants. L'apport de cette étude, c'est qu'elle examine l'impact des variables organisationnelles, en plus des variables financières et macroéconomiques, en analysant le rôle joué par l'Etat sur la rentabilité des banques burundaises. Les constats essentiels dégagés de cette étude empirique montrent que l'implication de l'Etat en tant qu'actionnaire semble être négativement corrélée avec la rentabilité des banques sur la période de référence. Les variables macroéconomiques ne sont pas déterminantes de la performance financière et les variables financières sont en grande partie le moteur des variations de la rentabilité des banques.
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    Les effets de la dette extérieure sur la croissance et les investissements au Burundi, pp. 41-76
    (UB, Cahiers du CURDES, 2012-09) NKURUNZIZA Désiré
    Le fardeau de la dette extérieure demeure l'un des principaux obstacles au développement des pays pauvres en général et du Burundi en particulier. Celle-ci s'est alourdie au cours de ces deux dernières décennies. La dette extérieure du Burundi est passée de 1,291 milliards en 1990 à plus de 3,457 milliards en 2008. L'encours de la dette pèse sur la croissance et ralentit aussi bien l'accumulation du capital ainsi que la progression de la productivité totale des facteurs. En effet, pour le Burundi les estimations montrent qu'au seuil de 0,14% du PIE, la dette extérieure commence à avoir des effets négatifs sur la croissance économique. Ensuite les résultats de notre étude montrent que la réduction substantielle de la dette extérieure au titre de l'IPPTE aura pour effet de diminuer de plus de trois points le taux de croissance du PIE par habitant.
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    Inflation determinants within EAC countries, pp. 21-40
    (UB, Cahiers du CURDES, 2012-09) NDEREYAHAGA Richard
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    Du processus d'ajustement des recettes et dépenses publiques é l'inflation au Burundi : une évaluation empirique (1970-2009), pp. 1-19
    (UB, Cahiers du CURDES, 2012-09) NZIRORERA Cyriaque
    Ce travail cherche principalement à mesurer les effets de la hausse des prix sur le niveau des recettes et dépenses publiques ainsi que leur vitesse d'ajustement à l'inflation. Les résultats obtenus montrent que l'élasticité des dépenses publiques est supérieure à celle des recettes publiques contrairement à l'esprit du modèle théorique utilisé. De plus, on trouve que le retard moyen d'ajustement des dépenses publiques réelles à l'inflation est inférieur au retard moyen d'ajustement des recettes. Enfin, à la lumière de ces résultats, ce travail formule quelques suggestions de politique économique.
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    Dynamique des organisations/groupements ruraux cas de la commune Bukeye, pp. 313-333
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) AKINTORE Adélard
    Tranchant avec l'escapisme (Bayart), ou la stratégie de la dérobade (Olivier de Sardan) qui ont longtemps prévalu dans les rapports avec l'administration et les intervenants extérieurs, les organisations paysannes rurales cherchent une reconnaissance institutionnelle qui leur permette d'engager des relations avec l'Etat ou les ONGs. Elles sont avides d'informations, de relations, d'appuis. Le premier aspect de la dynamique des associations/groupements ruraux est leur multiplication. Pour une population d'environ 65 milles habitants, la commune de Bukeye compte plus de 550 associations/groupements enregistrés. Ces associations/groupements dirigées par des femmes (61,3%) s'investissent dans des activités agropastorales (73,8%). La taille de ces associations/groupements varie entre 10 et 30 membres (70%). Cette petite taille leur assure une certaine viabilité à long terme. Pour garder une effectif relativement viable, les leaders des associations/groupements durcissent les conditions d'une éventuelle nouvelle adhésion: • Payer le montant des cotisations atteintes par chaque membre depuis la naissance de l'association, •Payer un montant exorbitant (de 10 à 20 mille francs burundais) de droit d'inscription alors qu'il n'était que de quelques centaines de FBu à la naissance. Le deuxième aspect de cette dynamique concerne les motivations et les acteurs qui ont été (sont) derrière la prolifération des associations/groupements. La lutte contre la pauvreté (généralisée) en l'absence des services étatiques d'appui est à la base de la naissance de ces organisations/groupements. Les membres veulent alors travailler (cultiver) ensemble et renforcer la cohésion sociale. Le troisième aspect concerne la quête de légitimité. Ces associations élaborent leurs statuts et se font enregistrer à la commune. L'ouverture de comptes bancaires (COOPEC, CCP,) est un autre élément de quête de légitimité. La principale motivation derrière cette quête de légitimité est la recherche d'appuis divers (financiers et matériels) de la part des différents partenaires. Il s'opère alors une course, une compétition pour s'attirer la sympathie (meilleur projet) des organismes d'appui. Plus de 50% des associations/groupements en ont déjà bénéficié. Cependant, malgré cette volonté de transparence pour plus de crédibilité, plus de 30 % de ces associations/groupements sont en retard en ce qui concerne l'établissement des rapports d'activités et des rapports financiers.
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    Fluctuation des prix des produits pétroliers et son impact sur les prix des principales céréales importées par le Burundi (2000-2009), pp. 277-312
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) BANKAMWABO Jimmy, NKUNZIMANA Léonard
    Le pétrole a non seulement une place dominante dans l'économie de l'énergie, niais aussi joue un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire des ménages, dans la défense nationale, comme dans la vie quotidienne. Le niveau des prix des produits agricoles' en générale et des céréales en particulier est influencé par plusieurs facteurs dont notamment les prix des autres biens et des facteurs de leur production. De plus, les prix agricoles ne sont pas fixes, ils varient dans le temps et dans l'espace en obéissant à des lois complexes. Ces prix possèdent deux caractéristiques principales à savoir: l'instabilité et l'incertitude. L'objectif de cette étude est de vérifier par une analyse économétrique l'impact de la fluctuation des prix du carburant sur celle des prix des céréales importés au Burundi. Les résultats de l'analyse montrent que les prix de l'essence et des céréales tels que le blé, le sorgho et le maïs évoluent ensemble dans le temps. Toute mesure visant la révision des prix de l'essence à la baisse ou à la hausse affecte de manière significative la variation des prix de ces produits alimentaires. La variation à la baisse des prix de l'essence est souhaitée pour renforcer la sécurité alimentaire des ménages urbains.
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    Macroeconomic convergence within EAC countries : towards a single currency, pp. 251-276
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) NDEREYAHAGA Richard
    This paper investigates the extent of rnacroeconomic convergence in the EAC countries using the "sigma convergence hypothesis" on the GDP growth rates, on the CPI growth rates and on the rnonetary variables. The .results detected sorne mixed and incoherent evidence of macroeconomie convergence, with convergence being established only for sorne countries and on very few indicators. With respect ta GDP growth rate, a nominal variable, there is evidence of lack of convergence on overall and little evidence convergence on monetary policy variables in sorne instances, while no convergence has been evidenced for fiscal policy variables. It is obvious that within the EAC countries, there is a strong need ta increase policy harmonization and co-ordination sa as ta stimulate rnacroeconomic convergence and policy environment effectiveness. The national planning strategies should include stability criteria and rnacroeconomic convergence benchmarks as ta ensure effective convergence and ta bring the regional integration process ta its success.
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    Marketing analysis of rice imports in Burundi : a new empirical industrial organization approach, pp. 229-250
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) NDAYITWAYEKO Willy Marcel
    This study examines the market power of the rice :imports using the New Empirical Industrial Organization paradigm. The estimated equations rest on both the food import and optimality models that have their roots in the firm theory and the producer theory of demand as in traditional import demand theory. The main objective of this paper is two folds: to determine the market power of firms :importing rice to Burundi and to measure both the elasticities and determinants of rice imports of Burundi. The findings of the NEIO model reveal that both the production and prices of rice do affect the :importation of rice. The coefficients of the latter were statistically significant. For rice production, the result means that a production of one tonne of rice will reduce 17% of rice :imported in Burundi. The conjectural variation variable A was 0.18 denoting a level of competitiveness among the rice importers. The behaviour of firms is much closer to price taking that to collusion as evidenced by the NEIO model estimation. The government has to keep on investing in rice which can compete remarkably with the imported rice. Issuing a clear policy on agricultural commodity price may be a boost to producers and consumers as well.
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    Etude des déterminants de l'itinéraire thérapeutique de première intention de la commune urbaine de Buterere, pp. 196-228
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) NIYONDIKO Dominique
    Le grand enseignement à tirer de cette étude, c'est qu'il est indispensable de prendre en compte le rôle de la médecine traditionnelle dans l'efficacité des systèmes de santé dans les pays africains en général et plus particulièrement au Burundi. Si l'on reconnaît qu'une collaboration plus ouverte et constructive entre la médecine traditionnelle endogène et la médecine moderne exogène est de plus en plus sentie comme une nécessité eu égard, d'une part à leurs limites et compétences respectives et d'autre part à la complexité des situations de morbidité que rencontrent les populations, force serait aussi de penser aux dispositions à prendre pour cela. En effet comme nous l'avons vu, les itinéraires thérapeutiques des populations de Buterere sont fonction de caractéristiques des populations et des types de soins qui leur sont offerts. C'est pourquoi, malgré la chasse contre la médecine traditionnelle, déployée par le colonisateur pour faire dominer en maîtresse absolue la médecine occidentale au nom d'une prétendue mission de modernisation et de civilisation, des efforts doivent être encore déployés par les pouvoirs publics et les ONG pour assurer l'efficacité des pratiques médicales locales en agissant sur les variables susceptibles de provoquer une utilisation plus accrue de cette médecine dans la mesure où ses vertus sont reconnues par les organismes internationaux compétents. Il est à noter que le danger que constitue l'automédication doit être davantage expliqué aux populations afin de réduire les risques auxquels elles s'exposent.
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    Tax-and-spend, spend-and-tax or fiscal synchronization ? Evidence from Burundi, pp. 170-195
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) NDORICIMPA Arcade
    This paper applies Granger Causality Tests based on Toda-Yamamoto procedure and VECM framework, to detemune the relationship between Government Spending and Gov,ernment Taxes in Burundi using recent monthly data during the period 1996:1-2009:3. The empirical analysis discovered a firm positive unidirectional causality from Government Tax to Gov,ernment spending, supporting hence the Friedtnan's (1978) version of Tax- and-Spend Hypothesis for Burundi. The empirical findings suggest therefore that, in Burundi, unsustainable budget deficits can be mitigated by policies that cut government taxes.
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    Convergence et union monétaire é l'East Africa Community : réflexion sur les critères formels é respecter, pp. 152-169
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) NIYONGABO Gilbert
    Ce papier analyse empiriquement l'effet de l'instabilité des exportations sur la croissance économique au Burundi 'en utilisant un modèle qui repose sur une fonction de production de (type néoclassique augmentée des exportations et deux indicateurs de l'instabilité des exportations. Les résultats des estimations indiquent que l'instabilité des exportations a un effet négatif, mais non significatif sur la croissance de l'économie burundaise. Par contre, l'accroissement des exportations a un effet positif et significatif sur la croissance économique. Ces résultats suggèrent que le Burundi : devrait réduire l'instabilité de ses exportations et favoriser leur augmentation pour stimuler la croissance économique.
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    Analyse de l'effet de l'instabilité des exportations sur la croissance économique au Burundi, pp. 128-151
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) NKURUNZIZA Désiré
    Pressentie pour 2012 dans les textes regissant l'East Africa Community puis relancé pour 2015, l'Union monétaire constitue encore un débat au sein des pays de l'EAC. Dans cet article, nous proposons de revenir sur les critères formels à respecter à l'instar de ceux de l'Union Européenne pour constituer une zone monétaire stable et en nous appuyant sur la littérature existante. Nous proposons ensuite un descriptif des indicateurs de performance économiques de la zone et nous terminons enfin par une estimation économétrique pour vérifier les déterminants de la stabilité monétaire et de la croissance économique au Burundi et dans l'EAC.
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    Taxation optimale et autonomisation de la collecte des recettes au Burundi, pp. 102-127
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) NZIRORERA Cyriaque
    L'autonomisation de la collecte fiscale et douanière au Burundi, concrétisée dès le 1 er juillet 2009 par la création de l'Office Burundais des Recettes (OBR), a pour objectif principal de mobiliser et gérer efficacement les recettes fiscales et douanières. Après avoir présenté les principes de taxation optimale, le présent article passe en revue l'état des lieux du système fiscal burundais. Celui-ci est entre autres caractérisé par la prépondérance des impôts indirects par rapport aux impôts directs, par une pression fiscale relativement faible ainsi que par l'insuffisance de l'effort fiscal. Ceci laisse entrevoir des possibilités futures de mobilisation accrue des recettes fiscales et douanières à condition que la gestion de l'OBR soit dépolitisée.
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    Planification et politique de santé en milieu urbain : cas de la mairie de Bujumbura, pp. 71-101
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) RUTAKE Pascal, BARUMWETE Siméon
    Les représentations de la santé au Burundi insistent sur l'absence de maladie ou d'infirmité. C'est cette conception qui guide les planificateurs de la santé dans la définition des priorités d'action dans le cadre des politiques de santé. Ces dernières s'inspirent aussi du paradigme de recouvrement des coûts et par conséquent elles rendent inaccessibles les soins aux pauvres, sans ressources pour les payer. D'où l'apparition des pratiques de limitation des 1ibertés envers les malades observées dans les hôpitaux à gestion autonome de Bujumbura. Bien plus, depuis l'époque coloniale, les politiques de santé visent essentiellement la lutte contre les maladies et n'insistent pas sur la mise en place des programmes d'éducation à la santé afin d'aider certains groupes spécifiques dont les écoliers, les prisonniers, les travailleurs à adopter des habitudes de vie(pratique d'exercices physiques, hygiène, bonne alimentation, repos, etc.) qui conduisent à éviter certains risques sanitaires (consommation du tabac, consommation d'alcool, etc.) qui pourraient déboucher sur des maladies dans l'avenir.
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    Image de marque et fidélité de la clientèle des particuliers : le cas du secteur bancaire au Burundi, pp. 34-70
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) GAHUNGU Dieudonné
    Ce travail poursuit un triple objectif: premièrement celui d'analyser l'image de marque des trois principales banques opérant au Burundi. Deuxièmement, nous étudions la fidélité à la marque dans une perspective relationnelle en particulier en cas d'insatisfaction ponctuelle. Finalement, nous établissons les liens structurels entre l'image de marque (via le capital marque) et la fidélité de la clientèle des particuliers lorsqu'ils sont confrontés à des raisons de changer de prestataire bancaire. Sur le plan conceptuel, elle croise deux courants de recherche: l'approche psycho-cognitive pour l'étude de la formation de l'image de marque dans la mémoire des consommateurs et l'approche relationnelle (marketing relationnel) pour l'analyse de la fidélité à la marque de service. L'image de marque d'un service est formée d'associations (connaissances déclaratives) à la marque qui se créent lors de l'expérience de servuction. Les recherches empiriques nous permettent de mesurer les caractéristiques des associations formatives de l'image de marque en deux phases: une phase qualitative suivie d'une phase quantitative. Cette dernière nous a permis en outre d'opérationnaliser les principaux antécédents de l'image de marque (expérience de service, satisfaction globale, familiarité) ainsi que ses conséquences (capital marque, attachement, engagement affectif et fidélité à long terme). Les résultats prouvent qu'une image de marque forte est source d'un capital de marque fort. Le capital marque est lié fortement à l'attachement à la marque, qui à son tour est source d'un engagement affectif envers sa banque. Ce dernier conformément à la théorie explique la volonté des clients à tolérer les insatisfactions ponctuelles et donc à rester fidèles à leur banque principale malgré les adversités de la vie commerciale.
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    Le financement du logement au Burundi : défis et réponses possibles, pp. 1-33
    (UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) BANDEREMBAKO Déo
    Le secteur du logement au Burundi fait face à quatre principales contraintes: (i) la rareté des ressources stables, (ii) le faible pouvoir d'achat de la population. (iii) le coût de construction qui augmente sans cesse consécutivement au niveau d'inflation généralement très élevé pour les matériaux de construction, les terrains et la main-d'œuvre et (iv)la faible implication du secteur privé dans le secteur. Pour atténuer ces contraintes les pistes suivantes de solutions sont suggérées. Le gouvernement n'ayant pas les moyens financiers pour faire face aux besoins en financement de la population à faible et moyen revenu; le secteur privé devrait jouer le rôle fondamental dans le financement du logement si l'on veut une certaine pérennité du système. Cependant le secteur privé est motivé dans ses actions par la recherche d'un niveau de rentabilité ou de rendement des capitaux investis ; ce qui est aussi le moteur de la pérennité du système. L'Etat devrait créer les conditions techniques et fiscales favorables à l'émergence des entreprises privées de promotion immobilière. Les entreprises privées ont surtout besoin des appuis de l'Etat dans. l'acquisition des terrains à viabiliser et dans l'indemnisation des propriétaires des terres. Pour attirer le secteur privé il faudrait améliorer le régime des impôts sur les profits réalisés sur crédits immobiliers, réduire les droits de douane sur les matériaux de construction qui influent beaucoup sur le coût de ces matériaux. La création d'un fond de garantie pour les crédits logement pourrait attirer plus de financements vers ce secteur à des taux d'intérêts abordables car cela rassurerait les banques commerciales et autres intervenants qui serait rassurés de travailler avec des clients dont les crédits sont garantis. La création d'une caisse de refinancement hypothécaire avec l'appui des bailleurs de fonds pourrait permettre également d'augmenter les fonds disponibles pour l'habitat. Comme cela se fait dans certains pays, le gouvernement pourrait introduire une taxe à l'habitat pour tous les travailleurs du secteur tant public que privé (1 % du salaire brut est généralement proposé) pour financer le logement de bas et moyen standing. Il importe fondamentalement de repenser le type de logement et de matériaux de construction à utiliser pour construire des logements accessibles financièrement à la population burundaise. D'importantes innovations dans ce domaine et une grande sensibilisation pour changer les mentalités des gens sont nécessaires. Le recours à l'approche des « coûts cibles» et à la technique de l'analyse de la valeur et de la chaîne de valeur pourrait être d'un grand apport.