Bienvenue au dépôt numerique grenier du savoir du Burundi

Le dépôt numérique grenier du savoir du Burundi est une collection de documents scientifiques produits par les chercheurs de l'Université du Burundi, y compris des mémoires, des thèses, des revues, des articles, des rapports techniques, etc. Il s'agit du dépôt institutionnel officiel de l'Université du Burundi

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Recent Submissions

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Problématique de l’application de l’ensemble de règles minima pour le traitement des détenus en droit positif burundais : cas de l’univers carcéral de Mpimba
(UB, FSPJ, 2021-08) Manirampa, Dieudonné; Sous la direction de : Pr Laurent Nzosaba
Un détenu ou un prisonnier est une personne comme tant d’autres qui a besoin d’être traité avec le respect dû à la dignité et la valeur humaine. Il est donc impérieux que cette catégorie d’être humain ait une place de choix dans la société étant donné que sa protection est particulière car se trouvant dans un enfermement surveillé. L’ensemble de règles minima dites règles MANDELA en vigueur aujourd’hui, est donc un corpus de règles destinées à garantir une panoplie de droits des détenus. Elles fixent les limites internationalement reconnues du châtiment pour la peine d’emprisonnement. Ces règles fondamentales spécifiques ont été adoptées par les Nations Unies depuis 1955, et enfin révisées en 2015 afin de montrer l’attachement profond des Etats vi- à-vis de cette catégorie de gens. Certes, leur mise en oeuvre n’est pas obligatoire puisque l’assemblée générale des Nations unies a indiqué qu’il s’agit d’une sorte de sensibilisation des Etats pour que chaque membre des Nations unies fasse un effort dans sa constitution nationale en y intégrant le règles minima tout en tenant compte des spécificités culturelles, environnementales et conjoncturelles de cet Etat. Le Burundi n’a pas laissé les bras croisés face à ce sujet alors en vogue en 2015 puisque la loi NO 1/14 du 24 sept 2017 portant révision du régime pénitentiaire a vite été mise en place pour essayer de se conformer aux recommandations des Nations unies. Cependant, on a vu que l’application de l’ensemble des règles minima reste une problématique, et cela pour des raisons politiques, budgétaires et socioculturels d’un Etat. Le Burundi comme les autres pays en développement n’échappe pas à ces défis qui, pour les relever, demandent des efforts de réformes structurels à des niveaux sensibles dans les secteurs en charge des détenus dans leurs attributions. Au terme du travail, nous avons formulé des recommandations que nous estimons être utiles pour la promotion, le développement et la défense des droits des détenus notamment l’application intégrale et intégrée de l’ensemble de règles minima sur implication de tous les acteurs de la vie nationale.
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Alternance codique dans les classes de 5ème annee fondamentale de la DPE Bujumbura Mairie. Est-ce un outil d‟aide ou un obstacle à l‟apprentissage du FLE ?
(UB, ENS, 2023-07) Manirakiza, Innocent; Sous la direction de : Dr Pierre Nduwingoma
L'enseignement de toute langue en contexte bi-plurilingue exige des compétences avérées de la part des enseignants. L'objectif global de cette étude qui porte sur l'enseignement du/en français est de comprendre pourquoi les enseignants de 5ème année de l'école fondamentale ont souvent recours à la langue maternelle lors de l'enseignement du/en français. La transition linguistique paraît intéressante à étudier en classe de 5ème année fondamentale car c'est une classe qui se situe à un moment charnière entre un enseignement dispensé essentiellement en kirundi, langue maternelle au cours des trois premiers cycles du fondamental et un enseignement dispensé en français sauf le kirundi, l'anglais et l'entrepreneuriat, à partir du quatrième cycle. A travers l'observation des pratiques de classe et les résultats issus de l'enquête par questionnaire, il a été constaté que les enseignants ont souvent recours à la L1 pour pallier les difficultés qu'ils éprouvent en L2. C'est une alternance codique qui n'est pas modérée et qui ne peut pas être perçue comme une stratégie mais plutôt comme un obstacle à l'apprentissage du FLE. Ainsi par exemple, lors de l'explication des leçons de/en français, le kirundi est toujours présent dans le discours des enseignants non pas pour comparer la L1 et la L2 en vue d'un transfert aisé ou pour éviter des interférences, mais comme un choix qui s'impose. En vue de bien gérer cette transition linguistique, des formations en cours d'emploi et/ou continues sur la didactique du bi-plurilinguisme s'avèrent indispensables.
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La pédagogie différenciée : intérêts et limites lors du développement de la compétence en expression écrite en classe de FLE : cas de quelques classes de 2e année Langues au cycle post-fondamental de la DCE Ntahangwa
(UB, ENS, 2023-12) Ndayizeye, Léon; Sous l’encadrement de : Pr Rémy Ndikumagenge
Cette étude teste les difficultés des apprenants liées à l’expression écrite. Il s’agit de : la dysorthographie, des difficultés au niveau de la syntaxe; du lexique et de la cohérence et cohésion ainsi que de l’interférence linguistique. Elle indique aussi comment traiter les apprenants en difficultés. Pour mieux réussir cette étude, l’enquête par questionnaire nous a servi à recueillir des informations. Les enseignants enquêtés s’élèvent au nombre de dix. Ils sont tous de la DPE Mairie et enseignent le français dans lycées publiques et municipaux de la DCE Ntahangwa. Les résultats des données de cette étude témoignent qu’un nombre important d’enseignants ont recours à la pédagogie différenciée. Avec cette pédagogie, le traitement des apprenants en difficultés se fait en fonction des besoins, c’est-à-dire, soit individuellement ou en groupe.
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Densification urbaine de Bujumbura (Burundi) et son impact sur l’assainissement : Cas des parcelles « Impangu » de plusieurs ménages dans la zone Nyakabiga
(UB, FLSH, 2023-03) Irakoze, Henriette; Sous la direction de : Dr. Ir. Bernard Sindayihebura
Le Burundi est l’un des pays d’Afrique où le problème démographique se pose avec plus d’acuité. Sa population augmente très rapidement et les effectifs ne cessent de s’accroître. Sa population étant de 4.028.420 habitants en 1979, elle est estimée à 11.215.578 en 2022, soit avec un taux de croissance de 2,3% par an d’après le recensement de 2008. Cela a comme conséquence l’augmentation des densités qui a comme corollaire le morcellement des exploitations, la détérioration des conditions de vie dans les ménages et l’amplification du déséquilibre population/ressources observés ou observables dans le milieu rural. En outre, bien que peuplé, le Burundi n’a qu’un taux d’urbanisation de 10% en 2008 et de 12% en 2020. Suite à ses problèmes qui sévissent dans le monde rural, les populations cherchent à quitter la campagne vers la ville d’où le phénomène d’exode rural très fréquent dans notre pays. Cependant, en 2023, la ville de Bujumbura n’a pas la capacité d’accueillir cette masse populaire, d’où des problèmes de logements, d’hygiènes, etc. Cette expansion extrêmement rapide et une grande concentration humaine dans notre ville conduisent peu à peu à un problème sérieux d’assainissement et à une pollution de notre patrimoine lac Tanganyika. Or, la ville de Bujumbura n’a pas d’espace suffisant pour son extension à cause de l’escarpement des Mirwa et sa limite sur le long du lac Tanganyika. Tous les processus pour freiner la pression démographique et cette densification urbaine de Bujumbura n’ont pas encore abouti aux bons résultats ; c’est pourquoi l’enjeu actuel est de pouvoir bien gérer cette population nombreuse tout en respectant l’environnement comme un des piliers du développement durable. Notre but est de vérifier la relation entre cette densification et l’état d’assainissement en nous servant de la méthode quantitative et du questionnaire à questions fermées auprès des ménages de la zone Nyakabiga en Commune Mukaza, comme population cible. Les données sont présentées, analysées et interprétées statistiquement grâce au logiciel de traitement des données, SPSS. Au terme de nos analyses, les hypothèses qui avaient guidé notre recherche et qui sont au nombre de trois, deux d’entre elles ont été confirmées. Nous sommes d’abord parti de l’hypothèse générale qui stipulait que : « la densification urbaine est la cause du mauvais assainissement dans la zone Nyakabiga ». De cette hypothèse générale, il en a résulté deux hypothèses spécifiques selon lesquelles, « La densification de la zone Nyakabiga est due à la proximité du centre-ville » et « La densification urbaine est causée par le non-respect du cadre légal et réglementaire ».
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Analyse des perturbations anthropiques des habitats du parc national de la Rusizi /Burundi
(UB, FS, 2024-04) Nduwayo, Espérance; Sous la direction de : Prof Tatien Masharabu; Ir. Didier MBARUSHIMANA
Le Parc National de la Rusizi est l’un des trois Parcs Nationaux du Burundi et se situe dans la plaine de l’Imbo. Il joue un rôle important de patrimoine naturel pour les populations locales et fournit de nombreux services écosystémiques. De plus, il héberge une biodiversité nettement riche tant animale que végétale. Malgré ses intérêts et interventions menées pour la préservation de ce parc, la dégradation de ses habitats, de sa biodiversité et la perte en espèces s’observent sans cesse suite aux diverses pressions anthropiques. Malgré cela, il existe quelques études partielles qui ont été faites sur les facteurs de dégradation de la biodiversité de ce Parc. Or, la gestion durable d’une aire protégée doit se baser sur une meilleure connaissance de ses principales pressions et menaces. C’est dans ce cadre que la présente étude visant à évaluer les principales pressions de ce parc a été initiée. Pour ce faire, un inventaire des types de perturbations anthropiques de la végétation de ce Parc a été effectué par la méthode des transects et placettes. Au total ,16 transects subdivisés en 160 placettes ont fait l’objet de cet inventaire et ce dernier est suivi d’une analyse de la fréquence absolue de ces types des perturbations, la distribution spatiale et leurs interactions. Les résultats obtenus ont révélés que les coupes de bois, l’agriculture, la coupe d’herbe illicite et les cimetières constituent les principales menaces des ressources végétales de ce parc touchant respectivement 40% ,35,5%,16,9% et 9,4% des placettes étudiées. Ces mêmes résultats montrent qu’à part le cimetière s’observant plus à la périphérie, les autres types de perturbations anthropiques s’observent aussi bien à la périphérie qu’à l’intérieur, ce qui montre que les riverains ont aussi la possibilité d’entrer à l’intérieur de ce Parc. Dans la plus part des cas, la coupe de bois s’est révélée fortement associée à d’autres types de perturbations telles que le cimetière, l’agriculture, au prélèvement des terres salines et à l’extraction des carrières témoignant de leur influence sur la dégradation et la destruction des habitats. Des actions orientées en priorité sur ces principales perturbations pourraient contribuer à une gestion durable du PN Rusizi.