Revue Cahiers du CURDES
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Le Centre Universitaire de Recherche pour le Développement Economique et Social (CURDES) est un centre fonctionnel et performant de l'Université du Burundi à Bujumbura, qui publie annuellement une revue appelée « Cahiers du CURDES ». 19 numéros sont déjà publiés (2022). Après évaluation par les pairs, les résultats des recherches de ce Centre sont partagés avec le milieu professionnel dans des ateliers de dissémination des travaux du CURDES. A l'issue de ces derniers, les chercheurs intègrent les contributions des participants dans la version définitive des articles à publier. Par la suite, le CURDES assure une large diffusion auprès du public des résultats de recherche dans le Journal officiel « le Renouveau ».
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Browsing Revue Cahiers du CURDES by Author "AKINTORE Adélard"
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Item Dynamique de la filière théicole et son impact sur l'environnement au Burundi : cas de complexes théicoles de Rwegura et Teza, pp. 176-209(UB, Cahiers du CURDES, 2010-08) NKUNZIMANA Léonard; AKINTORE AdélardDans un pays où la population vit essentiellement de l'Agriculture (à plus de 90%), les filières agricoles et agro-industrielles constituent un vecteur important de la croissance économique dans le secteur rural. Il a été constaté que l'information agro-économique sur les filières est très dispersée et souvent difficilement accessible, on constate l'existence: D'une asymétrie d'information entre les différents groupes d'acteurs sur les filières, L'information n'est pas actualisée, Elle se présente souvent à l'état brut faute de travaux d'analyse. Face à cette situation, l'Etat, les acteurs économiques et les bailleurs de fonds sont confrontés dans le contexte du désengagement des filières. C'est pour cette raison que l'analyse des filières et la visualisation de son importance sur les économies est plus qu'une nécessité. Ce papier se propose de définir quelques aspects relatifs à la filière, ses impacts effets sur l'économie et sur la durabilité des ressources naturelles pour en assurer un dynamisme plus rationnel ; qui tient compte des générations futures. En effet, les résultats de l'analyse nous révèlent que durant le processus de production au Thé sec. Les impacts inventoriés sont entre autre la variation positive des superficies emblavées, la consommation des matières premières d'origine minérale telles que les engrais chimiques et produits phytosanitaires, la consommation importante du bois de chauffe et du carburant.Item Dynamique des organisations/groupements ruraux cas de la commune Bukeye, pp. 313-333(UB, Cahiers du CURDES, 2011-01) AKINTORE AdélardTranchant avec l'escapisme (Bayart), ou la stratégie de la dérobade (Olivier de Sardan) qui ont longtemps prévalu dans les rapports avec l'administration et les intervenants extérieurs, les organisations paysannes rurales cherchent une reconnaissance institutionnelle qui leur permette d'engager des relations avec l'Etat ou les ONGs. Elles sont avides d'informations, de relations, d'appuis. Le premier aspect de la dynamique des associations/groupements ruraux est leur multiplication. Pour une population d'environ 65 milles habitants, la commune de Bukeye compte plus de 550 associations/groupements enregistrés. Ces associations/groupements dirigées par des femmes (61,3%) s'investissent dans des activités agropastorales (73,8%). La taille de ces associations/groupements varie entre 10 et 30 membres (70%). Cette petite taille leur assure une certaine viabilité à long terme. Pour garder une effectif relativement viable, les leaders des associations/groupements durcissent les conditions d'une éventuelle nouvelle adhésion: • Payer le montant des cotisations atteintes par chaque membre depuis la naissance de l'association, •Payer un montant exorbitant (de 10 à 20 mille francs burundais) de droit d'inscription alors qu'il n'était que de quelques centaines de FBu à la naissance. Le deuxième aspect de cette dynamique concerne les motivations et les acteurs qui ont été (sont) derrière la prolifération des associations/groupements. La lutte contre la pauvreté (généralisée) en l'absence des services étatiques d'appui est à la base de la naissance de ces organisations/groupements. Les membres veulent alors travailler (cultiver) ensemble et renforcer la cohésion sociale. Le troisième aspect concerne la quête de légitimité. Ces associations élaborent leurs statuts et se font enregistrer à la commune. L'ouverture de comptes bancaires (COOPEC, CCP,) est un autre élément de quête de légitimité. La principale motivation derrière cette quête de légitimité est la recherche d'appuis divers (financiers et matériels) de la part des différents partenaires. Il s'opère alors une course, une compétition pour s'attirer la sympathie (meilleur projet) des organismes d'appui. Plus de 50% des associations/groupements en ont déjà bénéficié. Cependant, malgré cette volonté de transparence pour plus de crédibilité, plus de 30 % de ces associations/groupements sont en retard en ce qui concerne l'établissement des rapports d'activités et des rapports financiers.Item Le passage de l'agriculture de subsistances é l'agriculture de marché par les agro-éleveurs burundais : logiques, moyens, principales contraintes et perspectives, pp. 387-410,(UB, Cahiers du CURDES, 2014-06) AKINTORE AdélardMalgré la prédominance du secteur agricole burundais, il enregistre des performances qui sont de loin inférieures à la croissance démographique (taux global estimé à 2,6 % contre un taux de croissance démographique de 2,9 %). Malgré ces faiblesses, le Plan National d'Investissement Agricole confie à l'agriculture une mission fondamentale qui est celle d'assurer à tous les Burundais la sécurité alimentaire en quantité et en qualité en passant d'une agriculture de subsistance à une agriculture familiale et commerciale. Pour y arriver le manque du financement du secteur agricole (qui est l'une des contraintes majeures) doit être contourné. Ce secteur (agricole) distingue des chaines de valeurs dites industrielles de celles dites alimentaires. Des acteurs étatiques et privés se positionnent au niveau des maillots de ces chaines. Ils doivent conjuguer leurs efforts pour relever le défi. D'une manière plus simplifiée et autour des IMF locales, des liens forts doivent exister d'une part entre les üNGs qui encadrent les activités agricoles et les Groupements d'Intérêt Economiques (GIE) et d'autre part entre les Gouvernement et ses PTF. La politique de subvention des engrais chimique mise en œuvre depuis la saison culturale A 2014 doit s'inscrire sur une période assez courte pour que les agriculteurs se connectent rapidement au marché et aux IMF locales.