Etude du potentiel de la promotion du café d’ombre sur la rentabilité et durabilité des exploitations caféières au Burundi

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Date
2020
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Publisher
UB, Faculté d'Agronomie et de Bio-Ingénierie
Abstract
La caféiculture burundaise est très ancienne. Introduit au Burundi dans les années 1920, le café reste la principale culture d’exportation depuis longtemps. Au fil des années, l’exiguïté des terres,accentuée par une démographie galopante fait qu’elle soit progressivement délaissée et remplacée par d’autres cultures. Le but de notre travail est de faire une analyse de la promotion des pratiques agricoles (arbre d’ombrage, et intercalaires) associées à la caféiculture burundaise pour une meilleure rentabilité et durabilité des exploitations caféières. Pour y arriver une série des questions de recherche a été formulée et une enquête socioéconomique a été menée auprès d’un échantillon de 334 ménages des trois provinces: Ngozi, Gitega et Muramvya. Une analyse descriptive des résultats a été faite à l’aide du logiciel SPSS mais également un modèle logistique pour la perception de la rentabilité et durabilité des exploitations caféières a été estimé à l’aide du logiciel STATA. L’analyse descriptive a révélé que sur les 334 ménages enquêtés, les femmes représentent 31,1% des chefs de ménage. Le rapport homme/femme qui trouvent que la caféiculture est une activité rentable pour le ménage est plus élevé (2,8) par rapport à ceux qui trouvent que la caféiculture est une activité non rentable (2,07). Cela montre que peu de femmes considèrent la caféiculture comme une activité spéculative. Pour les intercalaires, les résultats ont montré que 93,1% des ménages caféicoles pratiquent des intercalaires dans leurs caféières. Le nombre moyen d’intercalaires dans les caféières étant égale à trois. Le haricot est l’intercalaire le plus apprécié par les ménages. L’estimation du modèle a montré que le modèle est globalement significatif (Prob > chi2 = 0.0000). Ce qui indique que les différentes variables du modèle sont statistiquement non nulles. Toutefois, les effets positifs ont été remarqués pour la majorité des variables du modèle. Même si l’estimation du modèle n’a pas révélé d’effet significatif d’arbre d’ombrage sur le modèle global d’estimation de la rentabilité et durabilité des exploitations caféières (p-value >Z = 0,841), la pratique d’arbre d’ombrage gagne d’ampleur au Burundi car nous avons trouvé que dans 70 % des caféières on y pratique d’arbre d’ombrage. Les essences agroforestières les plus présentes dans les caféières sont le bananier, le Grevillea, l’avocatier, le Ficuset les autres n’ont qu’une présence faible.
Description
Mémoire Présenté en vue d'obtention du Diplôme de Master en Développement Rural et Agro-business
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