Revue Cahiers du CURDES
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Le Centre Universitaire de Recherche pour le Développement Economique et Social (CURDES) est un centre fonctionnel et performant de l'Université du Burundi à Bujumbura, qui publie annuellement une revue appelée « Cahiers du CURDES ». 19 numéros sont déjà publiés (2022). Après évaluation par les pairs, les résultats des recherches de ce Centre sont partagés avec le milieu professionnel dans des ateliers de dissémination des travaux du CURDES. A l'issue de ces derniers, les chercheurs intègrent les contributions des participants dans la version définitive des articles à publier. Par la suite, le CURDES assure une large diffusion auprès du public des résultats de recherche dans le Journal officiel « le Renouveau ».
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Browsing Revue Cahiers du CURDES by Author "BIZIMUNGU Alexis"
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Item Impact des avantages du code des investissements accordés ces cinq dernières années sur l'économie nationale, pp. 134-173,(UB, Cahiers du CURDES, 2016-05) BIZIMUNGU AlexisLe Burundi s'est donné l'objectif d'améliorer le climat des affaires dans le but d'encourager les investissements (surtout les Investissements Directs Etrangers), de développer le secteur privé et de stimuler sa croissance économique. Dans ce cadre, une loi portant Code des investissements a été promulguée en 2008 et l'Ordonnance portant mesures d'application de ce Code a été signée en 2010. Avec l'entrée en vigueur de ces deux textes, plusieurs entreprises ont été déclarées éligibles aux avantages du Code des investissements et des exemptions fiscales ont été accordées. Ce papier présente les résultats des analyses de l'impact des avantages du Code des Investissements accordés ces cinq dernières années sur l'économie nationale. A travers ces analyses, il a été constaté que la période 2010-2014 a été caractérisée par un accroissement substantiel des exemptions fiscales accordées dans le cadre des avantages du Code des investissements. Malheureusement, les exonérations fiscales accordées n'ont pas eu d'impact positif significatif sur l'économie burundaise. En effet, elles n'ont pas influencé le volume des Investissements Directs Etrangers (ces derniers sont restés très faibles, voire pratiquement inexistants). De même, les avantages accordées n'ont pas eu d'impact réel sur le développement du secteur privé (les capitaux investis et les emplois crées sont restés également faibles). Au-delà des avantages liés au Code des investissements, pour développer le secteur privé et promouvoir les IDE, il a été suggéré que le Gouvernement du Burundi devrait en outre: (i) prendre à bras le corps le problème des infrastructures et la question de l'énergie; (ii) consolider la paix, la sécurité et la stabilité politique; (iii) améliorer la bonne gouvernance par la lutte contre la corruption et l'instauration d'une justice indépendante et impartiale; (iv) informer le monde des progrès accomplis, etc.Item La privatisation initiée au Burundi depuis 1991 : bilan et perspectives, pp. 103-141,(UB, Cahiers du CURDES, 2016-12) BIZIMUNGU AlexisLe Burundi a initié depuis 1991 un processus de privatisation de ses entreprises publiques. Ce papier présente le bilan de ce processus de privatisation. Il dégage les leçons apprises et il indique les perspectives d'avenir. La recherche a permis de constater que le processus de privatisation burundais a été long et lent avec un bilan mitigé. Les politiques adoptées n'ont pas été toujours adéquates et le processus n'a pas permis d'atteindre certains objectifs préalablement fixés. En perspective, la question de savoir s'il faut continuer ou pas le processus de privatisation ne devrait pas être posée. Ce qui importe est de savoir que le processus doit être mené avec diligences managériales, en tenant compte des leçons apprises et en créant un environnement favorable aux affaires en général et à la privatisation en particulier.Item Les contrats de performance gouvernementaux face aux politiques publiques au Burundi, pp. 119-144(UB, Cahiers du CURDES, 2012-09) BIZIMUNGU AlexisLes impératifs de la reddition des comptes et de l'imputabilité ont conduit ces derniers temps le Gouvernement du Burundi à faire signer des contrats de performance à chaque Ministère comme gage d'une bonne gouvernance selon le modèle des politiques axées aux résultats. Si une telle politique a le mérite de vouloir fixer des critères objectifs d'évaluation, il n'en reste pas moins vrai que cela conduit aussi à une grande différenciation et éclatement de la politique gouvernementale puisque chaque département fixe librement les' objectifs qu'il souhaite attendre. Cet article se fixe pour objectif principal de passer en revue les contrats de performance signés par les différents Ministères du Gouvernement du Burundi et analyse l'insertion de ces contrats de performance dans la politique gouvernementale dans l'optique de la reddition des comptes et de l'imputabilité. Sur le plan méthodologique, cet article combine l'approche descriptive, l'approche comparatiste et évaluative en ce sens que les contrats de performances tels que présenté par chaque ministère lors de leurs signature sont comparés entre les Ministères et ensuite analysés par rapport aux objectifs visés. li ressort de cet article que dans le cas du Burundi, les contrats de performance tels que formulés se caractérisent pour la plupart par leur imprécision, rendant ainsi difficile leur évaluation et posant un problème de fond par rapport à la bonne gouvernance, à l'imputabilité et à reddition des comptes. Cette recherche conclut à des insuffisances et des limites dans la formulation des contrats de performances dans la structure causale entre objectifs et résultats attendus Imputabilité, reddition des comptes, Evaluation, Objectifs, RésultatsItem Rôle des rapports des organes d'inscription et de contrôle de l'Etat dans la consolidation de la bonne gouvernance au Burundi, pp. 84-144,(UB, Cahiers du CURDES, 2014-06) BIZIMUNGU AlexisLes organes d'inspection et de contrôle de l'Etat du Burundi, en l'occurrence l'Inspection Générale de l'Etat (IGE) et la Cour des comptes produisent régulièrement des rapports. Cet article présente les approches méthodologiques utilisées par ces deux organes dans la production des rapports. Il fait, d'une part, une analyse critique sur ces démarches méthodologiques et, d'autre part, sur la qualité des rapports produits. Une analyse de la mise en application des recommandations formulées dans les rapports est réalisée. Le papier se termine par une démonstration du rôle des rapports des organes d'inspection et de contrôle de l'Etat dans la consolidation de la bonne gouvernance au Burundi. Les résultats de nos analyses ont montré que les contrôles et les vérifications de l'IGE et la Cour des comptes sont conformes aux bonnes pratiques, édictées par l'Organisation Internationale des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques (International Organisation of Suprême Audit Institutions - INTOSAI). L'étude a également constaté que les rapports produits sont de bonne qualité. Malgré cette bonne qualité des rapports produits par les deux organes d'inspection et de contrôle de l'Etat du Burundi, il a été noté un faible taux de mise application des recommandations contenues 'dans les rapports. Toutefois, par leurs actions permanentes et systématiques de vérification, de contrôle et d'information, les deux organes ont contribué, dans une certaine mesure, à consolidation de la bonne gouvernance au Burundi.