La participation aux activités non agricoles en milieu rural burundais : les tendances et facteurs déterminants
dc.contributor.author | MUPFASONI, Bélyse, | |
dc.contributor.author | NININAHAZWE, Diane | |
dc.date.accessioned | 2024-11-27T19:37:23Z | |
dc.date.available | 2024-11-27T19:37:23Z | |
dc.date.issued | 2024 | |
dc.description.abstract | Cet article évalue les tendances et les facteurs déterminant la participation des ménages ruraux burundais aux activités non agricoles à partir des données de l’Enquête Intégrée sur les Conditions de Vie des Ménages du Burundi (EICVMB, 2019-2020) réalisée depuis mars 2020 jusqu’en février 2021 sur tout le territoire national. Pour atteindre cet objectif, nous examinons la fréquence de la participation des ménages ruraux aux activités non agricoles ; analysons les socio-démographiques des ménages selon la participation aux activités non agricoles et examinons les déterminants de la participation des ménages ruraux aux activités non agricoles. Ainsi, pour saisir la relation entre ces caractéristiques et la décision des ménages à s’engager dans des activités non agricoles, un modèle Probit est utilisé. Les résultats descriptifs montrant que les ménages des zones rurales sont principalement agricoles et que leur engagement dans des activités non agricoles reste embryonnaire. Les résultats montrent également qu’une augmentation de l’âge chef de ménage, du nombre d’années d’étude et du nombre de personnes en sa charge réduit la probabilité de participation aux activités non agricoles ; tandis que l’augmentation du revenu du ménage augmente la probabilité de participation aux activités non agricoles. Ces résultats encouragent d’une part de l’amont vers l’aval les interventions qui favorisent l’accroissement de la production agricole des ménages ruraux possible avec comme impact l’amélioration du revenu. De l’aval vers l’amont, le fait de s’engager dans les activités non agricoles peut générer plus des revenus qui peuvent être utilisés d’abord pour le financement des activités agricoles et ensuite pour le maintien du niveau de vie des ménages. D’autre part, l’encouragement et le soutien de l’entrepreneuriat rural des jeunes via des politiques et initiatives gouvernementales oeuvrant pour le bien-être et le décollage du monde rural burundais, la maitrise démographique et la valorisation des enseignements informels et non formels peuvent contribuer à la participation des ménages aux activités non agricoles ; en effet la présente étude a montré que plus le chef de ménage est jeune, avec un niveau d’éducation moyen (plus technique/professionnelle voir sans éducation) avec moins de personne à la charge du ménage, plus la probabilité du ménage à participer aux activités non agricoles augmente. | |
dc.identifier.uri | https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/1151 | |
dc.publisher | UB, CURDES no 20 | |
dc.title | La participation aux activités non agricoles en milieu rural burundais : les tendances et facteurs déterminants |