Analyse de l'emploi agricole au Burundi
dc.contributor.author | MANIRAKIZA, Diomède | |
dc.contributor.author | MUKENGE NAMUBAMBA, Adolphe, | |
dc.contributor.author | NIMUBONA, Dieudonné | |
dc.date.accessioned | 2024-11-27T19:45:28Z | |
dc.date.available | 2024-11-27T19:45:28Z | |
dc.date.issued | 2024 | |
dc.description.abstract | Le Burundi est un pays à vocation agricole. Le secteur agricole contribue à plus de 30% du PIB et emploi plus de 85% des populations actives. Ainsi l’emploi agricole mérite une attention particulière. A partir des données de l’ISTEEBU (2020)1 ce papier analyse les caractéristiques de la main-d'oeuvre dans la production agricole au Burundi et identifie les facteurs qui expliquent les agriculteurs burundais d’utiliser une main d’oeuvre non familiale. Les résultats montrent qu’il y a deux types de la main agricole au Burundi : la main d’oeuvre familiale et la main d’oeuvre non familiale. L’utilisation de cette main diffère selon l’activité. En effet, environ 14% des exploitants agricoles utilisent la main d’ouvre non familiale dans le labour et semis tandis 8% l’utilisent dans le sarclage et 5% dans la récolte Compte tenu du nombre d’heure de travail selon le sexe des travailleurs agricoles au Burundi, il a été trouvé que le nombre d’hommes jours dans le labour et semis varie en en moyenne de 0,85 à 2,07 pour les hommes et de 0,45 à 1,25 pour les femmes. Par contre, les salaires moyens des femmes paraissent plus élevés par rapport à celui des hommes. Pour le sarclage, les résultats montrent que la différence d’utilisation des hommes et des femmes n’est pas significative. En revanche, le nombre de jours de travail effectué varie de 0,16% à 1,4% pour les hommes et de 3,4 à 3,5% pour les femmes. Au niveau de la rémunération, les femmes sont plus rémunérées que les hommes. Par contre, pour la récolte, il n’y a pas de différence en termes de salaires entre les hommes et les femmes. S’agissant des déterminants de l’utilisation de la main d’oeuvre agricole, les résultats du modèle probit montrent que toute augmentation d’un an à l’âge du chef de ménage réduit la probabilité d’utiliser la main d’oeuvre rémunérée de 0,06 pour les activités de labour et semis. De même, ces résultats du modèle probit montrent également que lorsqu’un ménage pratique d’autres cultures que le blé, réduit sa probabilité d’utiliser la main d’oeuvre rémunérée dans le labour et semis de 0.02. Ce qui signifie que la variable culture principale a une corrélation négative avec la probabilité d’utilisation de la main d’oeuvre rémunérée dans le labour et semi. En plus, pour la variable distance entre champs et maison, les résultats montrent que l’augmentation d’une minute pour se rendre au champ, réduit la probabilité d’utilisation de la main d’oeuvre rémunérée dans le labour et semis au Burundi. Par contre, les résultats de ce modèle montrent que l’augmentation d’un an à l’âge du chef de ménage augmente la probabilité d’utiliser la main d’oeuvre salariée de 0,16 pour le sarclage et de 0,17% pour la récolte. Pour la variable taille du ménage, les résultats montrent qu’une augmentation d’un membre du ménage réduit la probabilité d’utiliser la main d’oeuvre rémunérée de 0,03 pour le sarclage et de 0,04 pour la récolte. Il en est de même pour la variable niveau d’étude du chef de ménage, l’augmentation d’une année d’étude augmente la probabilité d’utiliser la main d’oeuvre rémunérée de 0,36 spour le sarclage et de 0,37 pour la récolte. | |
dc.identifier.uri | https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/1152 | |
dc.publisher | UB, CURDES no 20 | |
dc.title | Analyse de l'emploi agricole au Burundi |