CARACTERISATION DES MUTATIONS DE RESISTANCEDU VIH-1 CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVECLE VIH/SIDA SOUS TRAITEMENT ANTIRETROVIRALAU BURUNDI

Loading...
Thumbnail Image
Date
2019-07
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
UB
Abstract
INTRODUCTION : L’émergence de la résistance peut compromettre l’action des ARV mettant ainsi en danger l’efficacité du traitement antirétroviral de réduire ultérieurement l’incidence du VIH, la morbidité et la mortalité qui y sont associées. OBJECTIF : L’objectif principal de cette étude est de montrer les caractéristiques des principaux types de mutations chez les PVVIH présentant une résistance aux traitements ARV de première et/ou de deuxième ligne au Burundi. METHODOLOGIE: Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective faite sur des PVVIH/SIDA sous TARV suivis dans six centres de Bujumbura (CPAMP–CHUK,CPAMP–HPRC, ANSS, SWAA Burundi, Nouvelle Espérance, Dispensaire de la Brarudi). Les données ont été saisies et analysées grâce aux logiciels Microsoft office Word, Excel 2013 et SPSS version 18.0.Le test Khi² de Pearson a été utilisé pour mesurer les relations entre les variables qualitatives avec p < 0,05 considéré comme significatif. RESULTATS : Les résultats de notre étude ont mis en évidence que la tranche d’âge de plus de 40 ans représentait la catégorie la plus touchée. La mauvaise observance au TARV retrouvée chez 62 % des patients était significativement associée au sexe masculin. Le changement de ligne thérapeutique probabiliste après l’échec thérapeutique survenait 10 mois avant la réalisation du test de résistance. Nos patients portaient exclusivement le VIH-1 et majoritairement le sous-type C.La prévalence des patients ayant des mutations de résistance sur les gènes codant pour la transcriptase inverse était élevée. L’accumulation de la mutation K103N/S était significativement liée à l’allongement de la durée du TARV. La prévalence des patients ayant des mutations majeures de résistance retrouvées sur les gènes codant pour la protéase était relativement moyenne. L’accumulation des mutations majeures associées àla résistance aux IPs était plutôt liée à une inobservance thérapeutique ainsi qu’à une élévation importante de la charge virale qu’à l’allongement de la durée du TARV. CONCLUSION: Les mutations de résistance du VIH sont présentes au Burundi et constituent un facteur important de l’échec thérapeutique chez les PVVIH/Sida sousTARV. La caractérisation de ces mutations permet de mieux appliquer une prise en charge thérapeutique alternative en cas de résistance.
Description
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l’obtention du grade de Docteur en Médecine
Keywords
Citation