L’ETALEMENT SPATIAL DE LA VILLE DE BUJUMBURA SOUSCONTRAINTE DE RISQUES NATURELS ET DEBARRIERES GEOGRAPHIQUES (1897-2018)
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Date
2018-12
Authors
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Volume Title
Publisher
UB
Abstract
La topographie contrastée de la ville de Bujumbura, son aménagement parfois mal adapté dans certains endroits et le manque d’aménagement des bassins versants des rivières qui la traversent la rendent vulnérable. Après la tombée des pluies, souvent sous forme d’averses, les cours d’eau qui prennent source dans les contreforts de Mirwa deviennent parfois de véritables torrents avec des débits très élevés. Des ravins jadis modestes sont aujourd’hui de véritables responsables des destructions variées. Les lits mineurs des rivières s’élargissent et s’encaissent d’une manière inquiétante. La ville de Bujumbura connait des aléas de nature géologique et hydrologique qui se traduisent par des glissements de terrain, des éboulements, des ravinements, des alluvionnements et coulées boueuses ainsi que des inondations. Des glissements de terrains, éboulements et coulées de terre entrainent beaucoup de dommages qui affectent l’économie de la région de Bujumbura en particulier et du pays en général. Les risques hydrologiques et géologiques se sont amplifiés ces dernières années. L’exacerbation des conséquences de ces risques est principalement liée à deux facteurs majeurs : les aléas climatiques en cours et les diverses pressions sur l’environnement urbain. L’extraction des carrières de montagne qui n’est pas accompagnée de la remise à l’état de la partie ouverte, l’extraction excessive et incontrôlée du gravier, sable, moellon et tout venant des rivières qui ne sont pas assez protégées par les plantations d’arbres pour stabiliser les berges constituent aussi des causes favorisant les inondations. Le chevauchement des responsabilités entre différents services est un facteur explicatif du manque de suivi strict et du non-respect des normes techniques dans les exploitations des carrières. Enfin, en Mairie de Bujumbura, l’obstruction et parfois même l’absence de certains caniveaux collecteurs d’eau pluviale dans les quartiers ainsi que le sous dimensionnement de certains collecteurs et dalots, l’absence des services de collecte des déchets solides, constituent des facteurs favorisant les débordements d’eau même à moindres pluies dans certains quartiers.Aussi, les constructions érigées au-dessus de ces caniveaux est un obstacle aux travaux de curage.
Description
Mémoire présenté et défendu publiquement pour l’obtention du Diplôme de Licence en GéographieOption: Aménagement du Territoire