Identification des champignons pathogènes pour la tomate et mise en place d’une lutte biologique pouvant minimiser les risques liés à l’utilisation des pesticides chimiques

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Date
2022-04
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Publisher
UB, FACULTE D’AGRONOMIE ET DE BIO-INGENIERIE
Abstract
Les pesticides chimiques sont largement utilisés par les agriculteurs burundais pour lutter contre les maladies fongiques de la tomate. Les effets sanitaires de ces produits sont connus d’être non négligeables. Dans l’objectif d’avoir des produits alimentaires non contaminés, des méthodes alternatives de lutte sont utilisées. Le présent travail a fait des investigations sur l’efficacité des bactéries bénéfiques du genre Bacillus contre ces maladies de la tomate. L’objectif de cette recherche est tout d’abord d’identifier les champignons pathogènes, pour la tomate, responsables des altérations en champ. Il vise ensuite à connaître si les fongicides pulvérisés sur les tomates peuvent être enlevés par le lavage à l’eau. En fin, des bactéries bénéfiques du genre Bacillus sont utilisées pour lutter contre l’une des maladies identifiées de la tomate. (1) Un échantillon de tomates a été récolté à partir d’un champ traité avec différents pesticides (mancozeb, Eureka, Dithane, …). L’isolement sur le milieu PDA, des champignons qui colonisaient la chair de la tomate, a été effectué au LAMSA/Université du Burundi. (2) Un échantillon de tomate a été collecté au marché de COTEBU pour analyser les résidus des pesticides. Cette analyse a été effectuée en utilisant la chromatographie sur couche mince (CCM). (3) Alternaria solani a été confronté à Bacillus nakamurai et Bacillus velezensis QST 713 in vitro et in vivo. Les confrontations in vitro ont été réalisées au LAMSA et l’essai in vivo a été installé au centre d’innovation de l’ISABU à Mparambo, en province de Cibitoke. Les résultats indiquent que : (1) Fusarium sp. et Alternaria sp. constituent les principaux champignons pathogènes pour la tomate ; (2) les résidus des pesticides restent présents sur la peau de la tomate, même après lavage; (3) sous les conditions qui régnaient à Mparambo, B. nakamurai était plus efficace contre Alternaria solani que B. velezensis QST 713. Cette efficacité de B.nakamurai contre A. solani a également été observée in vitro. L’importance de l’effet de B. nakamurai par rapport à B. velenzesis QST 713 serait due à sa grande adaptabilité dans les conditions climatiques locales surtout qu’elle a été isolée dans les sols du Burundi alors que B. velezensis a été isolé en Europe. Cette bactérie (B. nakamurai) serait un bon candidat pour le contrôle de l’alternariose de la tomate au Burundi.
Description
MÉMOIRE Présenté en vue d'obtenir LE DIPLOME DE MASTER SPÉCIALITÉ : MASTER EN SCIENCES ET TECHNOLOGIE DES ALIMENTS OPTION : GESTION DE LA QUALITE DES PRODUITS AGROALIMENTAIRES
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