«ETUDE SUR L'ETAT DES LIEUX ET IDENTIFICATION DESESPECES DE COCHENILLES DEVASTATRICES DES CAFEIERSAU BURUNDI: Cas de la commune MUTUMBA ».

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Date
2018-12
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Publisher
UB
Abstract
Notre travail de fin d’études intitulé: « Etude sur l’état des lieux et identification des espèces de cochenilles dévastatrices des caféiers au Burundi: cas de la commune Mutumba» était centré sur l’objectif global relatif à l’inventaire et l’identification des espèces de cochenilles présentes sur les caféiers de la zone d’étude. Pour y parvenir, une enquête a été organisée au cours des mois de février et mars 2018 sur huit des onze collines que compte la commune Mutumba. En tout, 206caféiculteurs répartis dans 20 sous-collines ont été interviewés. Le niveau moyen d’attaque des cochenilles trouvées dans les caféiers échantillonnés (6,37%) ainsi que celui des plantations (10%) nous ont guidés pour déterminer les huit collines et les vingt sous-collines où les échantillons de cochenilles identifiés ont été collectés par la modalité d’échantillonnage aléatoire en appliquant la méthode dite de stratification. Notre enquête a montré que le dégât le plus éminent est l’obstruction suivie du noircissement des organes infestés (5,45%) alors que la défoliation et le dépérissement des jeunes plantules et repousses représentent respectivement 1,81 % et 1,36%. Aussi, 27,75 % des caféières contigües à celles enquêtées manifestent une attaque élevée de cochenilles tandis que 68,42% de ces mêmes plantations sont faiblement attaquées. Parmi les 120 échantillons qui ont été collectés, l’identification a révélé que des deux espèces trouvées, l’espèce la plus prépondérante et dommageable est Saissetia coffeae (cochenille à carapace)et représente 96,08% tandis que la moins représentée dans la zone d’étude est Coccus viridis (cochenille à bouclier) avec un taux de 3,91%. En définitive, le degré moyen d’infestation de 10% prouve à suffisance que les cochenilles constituent pour les caféiers de la commune Mutumba un danger potentiel et un facteur limitant de la production caféicole non à négliger. Ainsi, par suite de l’imminente dégradation progressive de l’environnement, la complexité de leur biologie, notamment leur pathogénicité, les mécanismes d’adaptation, de défense et de protection ainsi que leurs dégâts directs et indirects (leur degré de nuisibilité), des stratégies mieux adaptées doivent être prises pour juguler ou tout au moins réduire leurs effets sur la production caféicole et sur l’économie des ménages.
Description
Mémoire présenté et défendu publiquement pour l’obtention du Diplôme d’Ingénieur Industriel
Keywords
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