LES EFFETS DES VIOLENCES SEXUELLES BASEES SUR LE GENRE EN COMMUNE DE MABANDA: DE LA VICTIMISATION A LA REINSERTION SOCIALE

dc.contributor.authorNZAMBIMANA, Marie Ange
dc.date.accessioned2024-01-11T12:11:32Z
dc.date.available2024-01-11T12:11:32Z
dc.date.issued2021-12
dc.descriptionMémoire présenté et défendu publiquement en vue de l’obtention du diplôme de Master en Socio-anthropologie
dc.description.abstractLe présent travail consistait en une analyse socio-anthropologique des effets des violences sexuelles basées sur le genre, et cela depuis le tout début, donc les premiers moments vécus par la victime des VSBG –phase de la victimisation –jusqu’à la réinsertion sociale. Le but de l’auteur était, d’un côté, saisir les différentes représentations que se font différents acteurs sociaux –victimes, intervenants, parents, voisins, leaders communautaires –des VSBG, et les enjeux y relatifs, et d’un autre côté, étayer et comprendre les facteurs limitant, les voies et moyens à la disposition des victimes des VSBG susceptibles de leur permettre de s’en remettre et/oudese réinsérer effectivement dans leurs milieux sociaux, et cela à base des données empiriques. Nous servant de la méthode qualitative, d’un guide d’entretien et de la théorie des représentations selon Denise JODELET, nous avons récolté des données –auprès de différents acteurs sociaux, donc, victimes des VSBG, intervenants sociaux, parents, voisins, leaders communautaires que nous avons ensuite présentés, analysées et interprétées socio-anthropologiquement. Au terme des analyses, les hypothèses qui avaient guidé ses recherches, à savoir, «Les différents acteurs sociaux –victimes, intervenants, parents, voisins, leaders communautaires–ont une représentation différenciée des VSBG, de leurs causes et de leurs conséquences sur les victimes» et «La réinsertion des victimes des VSBG dépend des représentations que les différents acteurs sociaux se font des VSBG» ont été vérifiées. Par voie de conséquence, notre étude a prouvé que l’hypothèse générale qui consistait à dire que «les victimes des violences sexuelles basées sur le genre ont du mal à passer de la victimisation à la réinsertion sociale» a été validée. Bref, les victimes des violences sexuelles basées sur le genre font face en effet à nombre de difficultés dont l’incompréhension de toute part et la honte qui découlent de cet état de chose, ce qui fait qu’il y en ait même celles qui préfèrent se taire si de tels forfaits leur arrivent.
dc.identifier.urihttps://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/35
dc.language.isofr
dc.publisherUniiversité du Burundi
dc.titleLES EFFETS DES VIOLENCES SEXUELLES BASEES SUR LE GENRE EN COMMUNE DE MABANDA: DE LA VICTIMISATION A LA REINSERTION SOCIALE
dc.typeThesis
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