Identité ethnique et le choix du conjoint ; analyse socio-anthropologique de l’homogamie ethnique au Burundi : étude menée en communes urbaines de Mukaza et Ntahangwa
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Date
2024
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Publisher
UB, FLSH
Abstract
La présente étude analyse tout ce qui est à la base de la persistance de l’ethnisme au Burundi, l’influence de ce dernier dans le choix du conjoint et le rôle du mariage mixte ou interethnique dans la configuration ou l’intégration et l’harmonie sociale. En effet, l’administration coloniale a divisé les Barundi en trois ethnies et le but de cette division ethnique était de diviser pour pouvoir régner. Bien que, les ouvrages scientifiques, les médias et pas mal de réseaux sociaux se convergent sur le fait que la division ethnique au Burundi n’a pas aucune raison valable, le départ du colonisateur n’a pas signifié la fin de l’ethnisme. Le pouvoir politique post colonial s’héritant cependant, de l’oeuvre coloniale ; « l’ethnisme », se l’approprie, l’entretient et l’exacerbe afin d’accéder au pouvoir ou s’y éterniser. Le tissu social se déchire et les rapports sociaux entre les différentes catégories sociales se radicalisent davantage jusqu’à ce qu’ils se soldent aux tueries au fur et à mesure des années. Les catégories sociales surtout abahutu et abatutsi cessent de s’entretenir les rapports d’entraide et d’échanges matrimoniaux comme ceux qui les caractérisaient la période précoloniale. Alors, la présente étude nous montre que le degré du mariage mixte ou interethnique est l’instrument de mesure de la nature des rapports que s’entretiennent les différentes catégories sociales. La résurgence du mariage mixte ou interethnique fait disparaitre donc toutes les représentations qui sont liées à l’ethnisme, ce qui va permettre la configuration ou l’intégration et l’harmonie sociale. Le mariage mixte devient le bâtisseur d’une nation unie et harmonieuse.
Description
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l’obtention du Diplôme de Master en Socio-anthropologie