CONTRIBUTION A L’ETUDE DU POTENTIEL DESTECHINIQUES INDIGENES DE PRODUCTION DU HARICOTAU BURUNDI: Cas de la commune GATARA en ProvinceKAYANZA

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Date
2019-05
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Publisher
UB
Abstract
Le travail que nous venons de mener:«CONTRIBUTION A L’ETUDE DUPOTENTIEL DES TECHNIQUES INDIGENES DE PRODUTION DU HARICOT AU BURUNDI: CAS DE LA COMMUNE GATARA EN PROVINCE KAYANZA »avait pour objectif de dégager les techniques indigènes de production du haricot en vue d’augmenter la productivité de cette dernière. En vue d’atteindre cet objectif, nous avons mené une enquête par un questionnaire ouvert auprès de 100 exploitants de la commune GATARA. Pour des informations complémentaires, nous avons aussi contacté les institutions de recherche comme la DPAE et l’ISABU œuvrant dans la commune enquêtée. Nous avons interrogé les exploitants de la culture du haricot, et avons travaillé sur 10 exploitants par colline. Les dix collines choisies sont reparties en trois zones. Parmi les 28 collines de recensement de la commune, l’enquête a été conduite sur dix. Tout cela se faisait en respectant la distribution ou l’occupation spatiale. Au bout de notre étude, les résultats montrent que 86% des enquêtés ont suggéré le problème de l’exiguïté des terres arables tandis que 12% de ces enquêtés ont signalé l’érosion causant la perte des terres. Concernant la rotation du haricot,nous constatons que 49% des enquêtés mettent en rotation le haricot avec lemaïs alors que 13% d’eux rotent avec la pomme de terre. S’agissant du tuteurage, nous constatons que 51% des enquêtés font le tuteurage avec le bois et 2% avec les cordes alors que 47% des enquêtés cultivent le haricot sans tuteurage. Nous remarquons que la majorité des enquêtés (92%) exploite la culture du haricot en association et 8% l’exploitent en pure. Nous remarquons que 40% des enquêtés associent le haricot avec le maïs et 11% l’associent avec la patate douce. En plus les résultats témoignent que la complexité des associations culturales permet l’exploitation plus complète du milieu (38%) et l’assurance d’une alimentation plus équilibrée (30%). Nous constatons que le rendement du haricot (1200kg/ha) avec le semis en ligne est supérieur à celui du semis à la volée (800kg/ha). Bref, l’application des techniques indigènes de production du haricot pourront augmenter le rendement de cette culture.
Description
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l’obtention d’un Diplôme d’Ingénieur Industriel OPTION: AGRICULTURE
Keywords
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