«CRISES POLITICO-IDENTITAIRES ET COMMEMORATIONS AU BURUNDI DE 1993 A 2005.»
dc.contributor.author | NDIKURIYO, Donatien | |
dc.date.accessioned | 2024-01-19T11:03:35Z | |
dc.date.available | 2024-01-19T11:03:35Z | |
dc.date.issued | 2020-11 | |
dc.description | Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de Mastère en Histoire | |
dc.description.abstract | Le présent travail de recherche intitulé « Crises politico-identitaires et commémorations au Burundi de 1993 à 2005»s’articule en trois chapitres précédés d’une introduction générale avec une conclusion générale à la fin. Au cours de ce travail, nous avons cherché à montrer comment sont gérées les mémoires traumatiques des Burundais liées aux différentes crises politico-identitaires qu’a connues ce pays. En effet, les conflits politico-identitaires qui ont secoué le Burundi depuis plus d’un demi-siècle ont rendu les mémoires des Burundais douloureuses et contradictoires. Les blessures issues de ces crises n’ont pas été pansées et sont même susceptibles de s’infecter. La gestion de ces mémoires traumatiques encore vives constituent aujourd’hui un défi à relever. Cette tâche non moins facile exige la prudence et la conjugaison des efforts de la part de l’Etat et d’autres acteurs clés comme les associations qui militent pour la perpétuation du devoir de mémoire. C’est ainsi qu’à partir des années 1990, des associations qui organisent les rituels commémoratifs commencent à voir le jour. A partir de cette période, des pratiques commémoratives sont organisées en la mémoire des disparus.D’autres formes des commémorations, comme la levée de deuil définitive, sont organisées sur les collines par des familles sans la participation de ces associations. De tels actes peuvent être considérés comme un devoir de se souvenir des siens et s’inscrivent dans la lignée de la gestion de ces mémoires. Ces rituels sont présentés comme des moments de se réconforter et de briser le silence. Cependant, la sélectivité de ces commémorations et leur caractère ethnique, l’absence d’un monument commun pour toutes les victimes de ces crises identitaires afin de matérialiser la mémoire collective, l’ethnicisation des mémoires des Burundais, la part non suffisante de l’Etat et l’absence de sa politique mémorielle clairement définie dans ces pratiques commémoratives...sont des véritables obstacles à la bonne gestion de ces mémoires au Burundi | |
dc.identifier.uri | https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/112 | |
dc.publisher | UB | |
dc.title | «CRISES POLITICO-IDENTITAIRES ET COMMEMORATIONS AU BURUNDI DE 1993 A 2005.» |