Estimation quantitative des pertes en terres du bassin versant de la Ntahangwa suite à l’érosion hydrique en utilisant les systèmes d’information géographique et la télédétection
dc.contributor.author | Kataraza, Marc | |
dc.date.accessioned | 2024-05-16T10:53:30Z | |
dc.date.available | 2024-05-16T10:53:30Z | |
dc.date.issued | 2023-12 | |
dc.description | Mémoire présenté en vue d'obtenir le diplôme de Master en Sciences et Gestion Intégrée de l’Environnement. Spécialité : Génie de l’environnement | |
dc.description.abstract | Depuis ces dernières décennies, beaucoup de pays du monde, surtout ceux en voie de développent, souffrent de la dégradation et de l'épuisement des ressources naturelles (dont le sol) et de la pauvreté rurale en raison de l'évolution progressive des pratiques non-durables d'utilisation des sols ainsi que les conditions climatiques altérées. Parmi les diverses formes de dégradation des sols, l'érosion hydrique est le phénomène le plus complexe et le plus largement répandu qui représente une grave menace tant pour la durabilité des niveaux de production agricole que pour la disponibilité des ressources en eau et en sol. L'évaluation de l'érosion des sols est donc un outil important pour la planification et la conservation des eaux et des sols. La spatialisation et la quantification des principaux facteurs de l’érosion hydrique (à savoir l'érodibilité des sols (K), l’érosivité des pluies (R), la longueur et l'inclinaison des pentes (LS), l'occupation du sol (C) et les pratiques antiérosives (P)) nous a permis d’aboutir à l’objectif principal de la présente étude qui est de spatialiser et quantifier les pertes en terre du bassin versant de la Ntahangwa dues à l’érosion hydrique en nappe mais aussi de dresser une carte de risque d’érosion en nappe sur ledit bassin versant. La méthodologie adoptée s’est appuyée sur l'équation universelle de perte de sol (USLE), empiriquement élaborée par Wischmeier et Smith en 1978 et donnant la quantité de terre (en t/ha/an) susceptible d’être décapée par l’érosion hydrique en nappe. Dans cette étude, l’USLE : A = R.K.LS.C.P a été intégrée dans un Système d’Information Géographique (SIG) couplé à la télédétection. Cette modélisation USLE est l'une des méthodes les plus couramment appliquées pour évaluer l'érosion en nappe. Les résultats obtenus, pour une période allant de 1991 à 2020, mettent en relief l’impact érosif de chaque facteur et établissent une hiérarchisation des zones à risque d’érosion hydrique de la zone d’étude. La carte résultante montre que, sur le bassin versant de la rivière Ntahangwa (± 111.5 km2), étendu sur la plaine de l’Imbo, le Mirwa et la crête Congo-Nil, environ un million de tonnes de matériaux (soit 829 459,65 tonnes) sont en moyenne arrachées chaque année, c’est-à-dire une moyenne de pertes en sol de 74.4 t/ha/an (équivalent à une épaisseur de 0.6 cm). Les endroits les plus sujets à l’érosion sont les sols dénudés, développés sur les schistes et/ou exposés à de fortes pentes ; Isale est la plus vulnérable de toutes les communes sur lesquelles s’étend ledit bassin hydrographique. Un contrôle d'urgence de l'érosion du sol du bassin versant de la Ntahangwa est nécessaire avec une priorité accordée à la région du Mirwa qui est extrêmement exposée afin de réduire les impacts sur site (amont) et hors site (aval). Avec cette carte, il est désormais possible de localiser les secteurs de forte érosion nécessitant une intervention prioritaire; elle peut donc être un outil d’aide à la prise de décision afin d’orienter les différentes actions d’intervention de conservation des eaux et des sols ainsi que les plans de gestion et d’aménagement de l’espace. | |
dc.identifier.uri | https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/824 | |
dc.publisher | UB, Faculté des sciences | |
dc.title | Estimation quantitative des pertes en terres du bassin versant de la Ntahangwa suite à l’érosion hydrique en utilisant les systèmes d’information géographique et la télédétection |