Marche du carbone et production du thé au Burundi

dc.contributor.authorAYUBU, Dieudonné
dc.contributor.authorSous la direction de: Pr. Diomède MANIRAKIZA
dc.date.accessioned2024-07-10T14:50:14Z
dc.date.available2024-07-10T14:50:14Z
dc.date.issued2023
dc.descriptionMémoire Présenté et soutenu publiquement en vue de l’obtention du Diplôme de Master en Economie Rurale, Sociale et Environnementale Option : Economie de l’Environnement et des Ressources Naturelles
dc.description.abstractLe changement climatique dans le monde et les événements extrêmes continueront d’entraîner des répercussions négatives majeures sur l'environnement, la santé, les économies et les générations futures de tous les pays. Selon le rapport Stern (2006), les changements climatiques pourraient coûter à l'économie mondiale jusqu'à 5500 milliards de dollars mondial (5 et 20% du Produit Intérieur Brut). Dans le cadre des efforts entrepris par la communauté mondiale visant à y apporter une réponse effective, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) en 1992 et le Protocole de Kyoto (PK) en 1997 ont été adoptés. Les pays africains dont le Burundi est membre, peuvent en bénéficier sur le marché du carbone instauré. Ce travail permet d’analyser cette opportunité d’affaires écologique au Burundi et de quantifier le carbone capté et émis par de l’entreprise Office du Thé du Burundi en comparant les entrées qui pourraient être encaissées sur le marché du carbone. Ainsi, par la méthode d’estimation de la biomasse aérienne (AGB), le calcul du carbone a été utilisée comme proposé par Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) en 2006. Les résultats de notre étude montrent que dans la recherche de l’énergie, l’Office du Thé du Burundi consomme 21 915 tonnes de bois qui émettent 10 958 tCO2. Mais elle capte à partir de ses plantations théicoles et de l’eucalyptus respectivement 170 790 tCO2 et 13 040 tCO2. La production d’une tonne du thé émet dans l’environnement 5,93 tCO2. Après l’analyse, le constat est que l’entreprise Office du Thé du Burundi séquestre plus de 971% par rapport au carbone qu’elle émet dans l’environnement. Sur le plan de déforestation, l’entreprise participe dans la réduction de la forêt des eucalyptus à 2 % annuellement en se référant sur le taux de consommation des bois de chauffe. Sur le marché du carbone, l’entreprise pourrait apporter une somme de 853 952 $ supplémentaire chaque année qui représente 51% du Chiffre d’Affaires de l’entreprise une fois se lance sur le marché du carbone. Au regard de ces chiffres, la production du thé de l’Office du Thé du Burundi n’est pas réellement une menace sur l’environnement. En plus, il serait bénéfique toute chose étant égale par ailleurs, de s’orienter vers le marché du carbone pour augmenter doublement son revenu.
dc.identifier.urihttps://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/962
dc.publisherUB, Faculté des sciences économiques et de gestion
dc.titleMarche du carbone et production du thé au Burundi
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