IMPACT DE L’URBANISATION SUR L’ECOLOGIE, LA DIVERSITE ET L’ABONDANCE DES POLLINISATEURS DES ZONES URBAINE ET PERI-URBAINE DE BUJUMBURA

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Date
2020-11
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Publisher
UB
Abstract
Bien que l’homme ait besoin d’améliorer son bien-être tout en améliorant son développement surtout économique, il se retrouve en train d’anéantir quelques composantes de la biodiversité qui lui sont pourtant indispensables d’une façon directe ou indirecte. L’urbanisation qui se fait à la recherche de ce développement prend ces derniers jours un rythme rapide à travers le monde et des répercussions sur la biodiversité s’annoncent ici et là. Cette urbanisation est parmi les causes les plus débattues dans la littérature comme contribuant énormément à la perte de la biodiversité. Notre étude vient relever l’impact de l’urbanisation sur l’écologie et la diversité des insectes pollinisateurs dans les zones urbaine et péri-urbaine de Bujumbura. Au cours de cette étude, deux méthodes de collecte des données complémentaires ont été utilisées, la méthode de piégeage par les bacs colorés en jaune et le filet entomologique. Les résultats de notre travail montrent que la zone périphérique de la ville de Bujumbura est plus diversifiée en pollinisateurs par rapport à la zone urbaine. 136espèces de pollinisateurs ont été recensées dans un site du quartier Gihosha Rural contre 93 espèces dans un site établi à l’Institut National de Santé Publique (INSP). Parmi les principaux groupes de pollinisateurs identifiés, Apismelliferaa largement dominé notamment dans la zone périphérique.Cette étude a également permis d’identifier les plantes probablement hôtes et les plus visitées par les pollinisateurs. Au site de Gihosha Rural, Ocimum gratissimum (Lamiaceae), observée uniquement dans cette zone, s’est révélée attractive aux butineurs avec vingt-une espèces visiteuses.Pour le site INSP, Stachytarpheta jamaicensis (Verbenaceae) et Kilingabulbosa (Cyperaceae) se sont montrées plus attractives pour,respectivement,six et cinq espèces d’insectes butineurs. En conclusion,nos résultats confirment que l’urbanisation est l’une des causes de perte à la fois de la végétation et des pollinisateurs associés. Des mesures de conservation, via notamment à la domestication des espèces végétales plus bénéfiques, sont nécessaires afin de préserver conséquemment les communautés de pollinisateurs aussi très utiles pour la pérennité des écosystèmes terrestres.
Description
Mémoire Présenté en vue d’obtenir Diplôme de Master en Biologie des Organismes et Ecologie Option: Gestion des Paysages et Ecosystèmes Terrestres
Keywords
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