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Item Déterminants du développement agricole périurbain autour de la ville de Bujumbura(UB, FABI, 2024) Nishimwe, Guy Paterne; Sous la direction de : Dr. Ir. Ngendakumana SergeLe développement agricole préconise un changement dans le processus de production agricole dont l’adoption de bonnes pratiques et technologies agricoles permettant d’améliorer les rendements agricoles. L’objectif général de cette étude est d’identifier les déterminants du développement agricole périurbain autour de la ville de Bujumbura. Spécifiquement, il s’agit de montrer le niveau d’utilisation des intrants, identifier les pratiques et les technologies agricoles qui soutiennent l’agriculture périurbaine et analyser leur impact sur la production agricole. A cet effet, la collecte des données primaires a été faite auprès de 105 chefs de ménages qui pratiquent l’agriculture autour de la ville de Bujumbura dans trois communes à savoir : Mutimbuzi, Isare et Kabezi. L’analyse économétrique des données a été faite à travers les tests de comparaison des moyennes (test de Student, ANOVA et le test de Bonferroni), le test de chi-deux et un modèle linéaire multiple. De plus, l’Analyse en Composantes Principales (ACP) a été utilisée dans la classification des enquêtés selon leurs caractéristiques. Les résultats trouvés ont montré que la majorité des ménages de notre zone d’étude utilisent les intrants agricoles performants (les semences améliorées, l’engrais organique, les fertilisants organo-minéraux et les produits phytosanitaires). L’irrigation est pratiquée par 31,43% de ménages. 68,57% font le semis en ligne ; 42,86% font la rotation des cultures et aucun ménage de la zone d’étude ne fait la mécanisation. Les tests de comparaison des moyennes ont révélé que l’accès aux semences améliorées, la combinaison de l’engrais organique avec les fertilisants organo-minéraux, le semis en ligne et la rotation des cultures ont un effet positif et significatif sur les productions de maïs et de haricot. L’accès aux produits phytosanitaires a un effet positif et significatif sur la production de maïs seulement. Le modèle linéaire montre que, prises conjointement, cinq variables influencent la production du maïs. Parmi ces variables figurent trois pratiques agricoles dont l’utilisation des semences améliorées de maïs, le semis en ligne et la rotation des cultures. Toutes ces pratiques agricoles influencent positivement la production du maïs. Pour la culture du haricot, prises conjointement, quatre variables influencent la production dont deux pratiques à savoir l’accès aux semences améliorées qui a une influence positive et l’accès aux produits phytosanitaires qui a une influence négative.Item Incidence des pratiques agroécologiques sur la production agricole et la dynamique entrepreneuriale dans la région de Kirimiro(UB, FABI, 2025) Ndayishimiye, Nadine; Sous la direction de : Dr. Ir. Ngendakumana SergeL'agroécologie est reconnue comme une solution clé pour améliorer la durabilité des systèmes agricoles et alimentaires. Cependant, certains critiques soulignent qu'elle peut entraîner une faible production agricole, des coûts et des risques non quantifiés, ce qui limite ses avantages socio-économiques. Cette recherche vise à approfondir les connaissances sur l'agroécologie et à évaluer ses impacts économiques, écologiques, sociaux et entrepreneuriaux dans la région de Kirimiro au Burundi. A cet effet, une enquête a été réalisée auprès de 252 producteurs de maïs dans les communes de Giheta et Rutegama, comprenant 125 producteurs ayant adopté des pratiques agroécologiques et 127 témoins qui n’ont pas adopté ces pratiques. L'analyse statistique utilise deux catégories de méthodes : d'une part, des méthodes descriptives telles que l'Analyse en Composantes Principales (ACP), l'Analyse des Composantes Multiples (ACM), l'Analyse Factorielle des Données Mixtes (AFDM); d'autre part, des méthodes explicatives et prédictives comme le modèle de régression linéaire multiple, le modèle logistique et l'Analyse Factorielle Discriminante (AFD). Pour comparer les moyennes, le test de Student pour échantillons indépendants et le test ANOVA ont été employés. Les résultats indiquent que le nombre d'années d'expérience en agroécologie, l'utilisation de biofertilisants, l'encadrement agricole, l'accès au crédit et la catégorie des semences influencent la production de maïs dans la région. Outre cela, le modèle logit révèle que l'utilisation de biofertilisants, l'application de biopesticides, l'appartenance à un groupement coopératif, le nombre d'années d'expérience en agroécologie, le nombre d'arbres agroforestiers et l'âge augmentent les chances de créer ou rejoindre une microentreprise. L'analyse des tendances évolutives montre que le groupe ayant adopté les pratiques agroécologiques a produit en moyenne 1903,01 kg/ha contre 1027,46 kg/ha pour le groupe qui n’a pas mis en pratiques l’agroécologie durant la saison culturale 2023/2024. Parmi ceux ayant créé ou rejoint une microentreprise récemment, 8,33% se consacrent au commerce de produits agroécologiques, soulignant le potentiel des pratiques agroécologiques sur la dynamique entrepreneuriale dans la zone d'étude.Item Les déterminants de la diversification alimentaire des nourrissons de 6 à 23 mois dans le district sanitaire de Muramvya au Burundi(UB. EANSI, 2025) Izigire, Libératrice Joëlla; Sous la direction de : Dr. Ir. Ngendakumana SergeIntroduction La faible diversification du régime alimentaire est un déterminant majeur de la malnutrition chez les nourrissons de 6 à 23 mois. Cette étude vise à analyser les déterminants de la diversification alimentaire dans le district sanitaire de Muramvya. Méthodologie Une étude transversale à visée analytique a été réalisée du 1er septembre au 5 octobre 2024 dans six centres de santé choisis aléatoirement. La population d’étude comprenait 206 couples mères-enfants, sélectionnés aléatoirement à partir des registres d’accueil. Un questionnaire a été utilisé pour collecter les données, et un formulaire de consentement a été signé par les participantes. Trois méthodes d’analyse sont utilisées dans cette étude notamment l’analyse descriptive, bivariée et multivariée. L’analyse des données a été effectuée avec le logiciel STATA 15.1, en considérant un risque d’erreur α de 5 %. Résultats Les résultats ont montré que 83 % des nourrissons avaient une diversification alimentaire inadéquate. Parmi les sept groupes d’aliments recommandés, les plus consommés étaient les céréales (85,92 %), les légumineuses (64,25 %) et les fruits et légumes riches en vitamine A (70,87 %). Les facteurs significativement associés à la diversification alimentaire étaient : activité professionnelle du père (cultivateur : OR = 98,49 ; IC 95% : [25,92 - 374,24], commerçant : OR = 17,24 ; IC 95% : [5,34 - 55,28]), le sexe du chef du ménage (OR = 0,12 ; IC 95% : [0.2 - 0,86]). Conclusion La diversification alimentaire dans le district de Muramvya est insuffisante. Il est recommandé de renforcer l’éducation des mères et des filles sur la nutrition infantile et d'initier des activités génératrices de revenus pour améliorer cette situation.Item Les déterminants de la diversification alimentaire des nourrissons de 6 à 23 mois dans le district sanitaire de Muramvya au Burundi(UB, EANSI, 2025) Izigire, Libératrice Joëlla; Sous la direction de : Dr. Ir. Ngendakumana SergeIntroduction La faible diversification du régime alimentaire est un déterminant majeur de la malnutrition chez les nourrissons de 6 à 23 mois. Cette étude vise à analyser les déterminants de la diversification alimentaire dans le district sanitaire de Muramvya. Méthodologie Une étude transversale à visée analytique a été réalisée du 1er septembre au 5 octobre 2024 dans six centres de santé choisis aléatoirement. La population d’étude comprenait 206 couples mères-enfants, sélectionnés aléatoirement à partir des registres d’accueil. Un questionnaire a été utilisé pour collecter les données, et un formulaire de consentement a été signé par les participantes. Trois méthodes d’analyse sont utilisées dans cette étude notamment l’analyse descriptive, bivariée et multivariée. L’analyse des données a été effectuée avec le logiciel STATA 15.1, en considérant un risque d’erreur α de 5 %. Résultats Les résultats ont montré que 83 % des nourrissons avaient une diversification alimentaire inadéquate. Parmi les sept groupes d’aliments recommandés, les plus consommés étaient les céréales (85,92 %), les légumineuses (64,25 %) et les fruits et légumes riches en vitamine A (70,87 %). Les facteurs significativement associés à la diversification alimentaire étaient : activité professionnelle du père (cultivateur : OR = 98,49 ; IC 95% : [25,92 - 374,24], commerçant : OR = 17,24 ; IC 95% : [5,34 - 55,28]), le sexe du chef du ménage (OR = 0,12 ; IC 95% : [0.2 - 0,86]). Conclusion La diversification alimentaire dans le district de Muramvya est insuffisante. Il est recommandé de renforcer l’éducation des mères et des filles sur la nutrition infantile et d'initier des activités génératrices de revenus pour améliorer cette situation. Mots clés : Diversification alimentaire, déterminants associés, nourrissons de 6-23 mois, district sanitaire de Muramvya, Burundi.