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Item Du lien entre lutte contre la corruption et droits de l’homme au Burundi(UB, FSPJ, 2024-01) Kanuma, Léonidas; Sous la Direction de : Pr. Denis BanshimiyubusaIl est de notoriété internationale que la corruption est un mal qui n’épargne aucun domaine de la vie des nations et des citoyens et, de surcroît, les droits de l’homme. En effet, la corruption émerge d’une défaillance de la gouvernance en des aspects endogènes et exogènes de l’homme et des Etats et ses causes sont diversifiées. Lorsque la corruption est endémique, elle véhicule une impression de non-droit et la confiance des populations s’érode envers les institutions et les droits de l’homme s’en trouvent compromis. D’où sa lutte constitue une impérative dans toutes les sphères de la vie des nations. Les droits de l’homme, quant à eux, sont inhérents à la vie et découlent de la dignité humaine. Bien que ces droits subjectifs, encadrés et limités par le droit positif, sont différemment interprétés ou appréciés, selon que l’on se place d’un contexte social à un autre, méritent d’être promus, respectés et protégés. Au Burundi, bien que le Pays ait adopté tout un arsenal des mesures, mis en place des institutions et services anti-corruption, nous constatons que la politique de lutte contre la corruption, qui est un outil incontestable de protection des droits de l’homme, manque de fermeté et de cohérence. Les réformes en cours, dans ce secteur, semblent s’écarter des directives des conventions internationales adoptées et ratifiées, alors qu’elles sont tributaires de cette politique. Cet état de fait impacte négativement le respect des droits de l’homme. Le système anti-corruption burundais devrait donc, être amélioré en tenant compte des directives internationalement validées pour qu’il puisse servir d’outil de protection des droits de l’homme et, partant, favoriser l’essor du développement intégral du Pays.Item Problématique de la mobilisation et de la participation politiques des musulmans au Burundi : enjeux et défis(UB, FSPJ, 2024) Sakubu, Abdoul; Sous la Direction de : Pr. Denis BanshimiyubusaLe travail de notre recherche s’intitule : « Problématique de la mobilisation et de la participation politiques des musulmans au Burundi : Enjeux et défis ». Après avoir été depuis longtemps discriminés par les colonisateurs allemands puis belges en collaboration avec les missionnaires, les musulmans ont résisté silencieusement face à cette domination. Au Burundi, le parti UNARU majoritairement musulman fut interdit par l’arrêté royal. Néanmoins, pour continuer cette lutte pour l’indépendance, les musulmans se sont ralliés aux côtés du parti UPRONA et leur soutien était incontournable jusqu’à la victoire du parti qui donna l’indépendance au Burundi. Malgré cette participation à la lutte pour l’indépendance, les musulmans du Burundi n’ont pas pu être ni représentés dans le gouvernement de Rwagasore ni prendre part active dans d’autres gouvernements du Burundi post-indépendant. C’est à base de cette curiosité de savoir les raisons pour lesquelles cette catégorie des citoyens est sous-représentée jusqu’aujourd’hui dans les institutions politiques du Burundi que nous avons mené cette recherche. Notre travail a montré que la sous-représentation des musulmans dans les institutions politiques du Burundi est le résultat de subsistance des facteurs historiques anti-islam qui peuvent être appréhendés dans l’analyse des faits socio-historiques et le rapport de force datant de la période coloniale. A part cela, il faut ajouter également le facteur d’ordre international anti-terroriste, etc. Pour arriver à ce résultat, nous avons faits recours aux théories et analyses diverses. La méthode compréhensive nous a aidé à comprendre les faits historiques et les rapports sociaux de domination qui caractérisent la société burundaise. Ensuite, la théorie d’hégémonie idéologique et culturelle, la théorie institutionnaliste et celle sociohistorique du politique nous ont montré que la montée en puissance des musulmans au sein des institutions politiques avec l’avènement du parti CNDD-FDD en 2005 n’a pas duré longtemps à cause de cette subsistance des facteurs historiques anti-islam accompagnés par l’hégémonie chrétienne.