Browsing by Author "NIYUHIRE, Prisca"
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Item Analyse de l'approche d'égalité des genres en matière d'inclusion financière au Burundi, pp. 123-167,(UB, Cahiers du CURDES, 2018-04) NIYUHIRE, PriscaCette étude analyse l'approche d'égalité des genres en matière d'inclusion financière en vigueur au Burundi. Une méthodologie qualitative basée sur l'analyse documentaire et des entretiens a permis d'identifier d'abord les facteurs explicatifs du faible taux d'inclusion financière de la femme au Burundi. Il s'agit des problèmes de formation, d'information, de manque de garanties et du temps à consacrer aux activités lucratives, de la réticence à travailler en groupes ainsi que des problèmes liés à la nature d'activités des femmes qui restent essentiellement dans l'informel. L'approche d'égalité des genres en matière d'inclusion financière en vigueur au Burundi a été ensuite analysée en vérifiant s'elle tient compte effectivement des facteurs ci-haut cités. Le constat est que l'égalité des genres en matière d'inclusion financière reste une préoccupation au Burundi. Les facteurs d'exclusion financièrement des femmes sont connus et théoriquement pris en compte. Néanmoins, l'approche en vigueur reste marquée par pas mal de lacunes: l'existence d'initiatives peu coordonnées et moins mises en œuvre, l'absence d'établissement des priorités au niveau des politiques et stratégies, l'inadaptation des produits financiers aux besoins financiers des femmes accentuée par l'absence de diversification de garanties et la non concrétisation de la Budgétisation Sensible au Genre (BSG). L'approche reste en fait à un état plus formel que pratique. Ceci ne favorise pas des avancées significatives. Se basant sur ces lacunes, une nouvelle approche a été enfin proposée. Elle serait basée sur la coordination de toutes les initiatives du domaine, la hiérarchisation des facteurs d'exclusion financière de la femme dans l'élaboration des politiques et stratégies et ainsi la concentration (dans un premier temps) sur l'élément culturel, le déploiement d'efforts d'appropriation des politiques et stratégies élaborées et de mobilisation du budget pour leur mise en application, la création de produits financiers adaptés aux besoins des femmes, la diversification des garanties ainsi que la concrétisation de la BSG.Item Importance du risque systématique au Burundi et sa prévention, pp. 43-87,(UB, Cahiers du CURDES, 2018-04) NDAYIZEYE, Léonidas; NIYUHIRE, PriscaLe présent article a pour objet d'analyser s'il existe réellement des banques d'importance systémique au Burundi et de vérifier le niveau de conformité des mesures micro et macro-prudentielles de la BRB par rapport aux exigences de Bâle III. En suivant la méthodologie proposée par le COMESA et appliquée par la Banque Centrale de Madagascar et la plupart d'autres pays africains, l'article a identifié quatre Banques d'Importance Systémique (BIS) au Burundi au seuil de 10 %. Toutefois, la Banque Centrale peut changer ce seuil, à la hausse ou à la baisse. Actuellement, la BRB est en train d'édicter de nouvelles normes à la suite de la nouvelle Loi bancaire du 22 août 2017. Si elle fixe le seuil à 8 %, une banque s'ajouterait pour en avoir cinq (5) d'importance systémique. Si le seuil est de 20% et plus jusqu'à 30 %, une seule banque serait d'importance systémique. La connaissance et le suivi régulier de ce genre de banques a été particulièrement révélée par la crise de 2007 qui a montré que leur faillite peut avoir de graves implications négatives sur tout le système financier et sur l'économie réelle. L'article fait aussi une analyse comparative des mesures micro et macro-prudentielles de la BRB et celles proposées par Bâle III avec pour objectif de vérifier le niveau de conformité des premières aux deuxièmes, ces dernières étant la référence internationale. Dans l'ensemble, la BRB respecte les normes de Bâle III aussi bien au niveau micro-prudentiel qu'au niveau macro-prudentieI. Seulement, au niveau macro-prudentiel, on note une absence d'instruments structurels mais la nouvelle loi bancaire (Loi N° 1/17 du 22 août 2017) contient des dispositifs légaux et opérationnels qui permettront à la BRB d'exiger aux BIS burundaises de constituer des fonds propres supplémentaires.