Browsing by Author "Favina, Arnaud"

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    Déterminants de la malnutrition aiguë chez les enfants de 6 à 59 mois dans le camp des réfugiés de Gasorwe-Kinama, au Nord du Burundi
    (UB, EANSI, 2024-05) Favina, Arnaud; Sous la direction de : Dr Paul Bizimana , MD, MPH, PhD,
    Introduction : Les enfants de moins de 5 ans des camps de réfugiés constituent une population doublement vulnérable face à la malnutrition. L’étude SENS de 2017 avait lancé un appel à surveiller attentivement en l’occurrence le camp de Gasorwe-Kinama pour son taux de Malnutrition Aigüe Globale plus élevé (7,3 %). Dans un contexte de réduction de moitié de la ration alimentaire des réfugiés au Burundi et un risque d’une nouvelle affluence des réfugiés, notre étude avait comme objectif de contribuer à l’identification des déterminants de la malnutrition aiguë chez les enfants de 6 à 59 mois du camp de réfugiés de Gasorwe-Kinama. Méthodologie : Une étude cas-témoins appariée a été réalisée du 7 novembre 2023 au 8 janvier 2024 sur un échantillon de 35 couples de cas et 35 couples de témoins faits chacun d’un enfant et de sa mère/tuteur. Tous les couples de cas de la campagne de dépistage de masse de la malnutrition aigüe de l’ONG WW-GVC en décembre 2023, en phase avec les critères d’inclusion et les critères de non inclusion, ont été enrôlés. Des couples de témoins avec un enfant d’un même sexe et d’un âge proche que les cas enrôlés ont été choisis chaque fois dans le même quartier. Un questionnaire a été adressé à chaque enquêté et rempli par l’enquêteur lors de la collecte des données. La description de l’échantillon et l’analyse bivariée, avec un risque d’erreur α de 5% ont été faites dans stata 15.1. Les variables dont la p <0,20 en analyse bivariée, ont été recrutés dans l’analyse multivariée. Seules les variables dont la p< 0,05 dans l’analyse multivariée ont été retenues comme significativement associées à la malnutrition aigüe chez les enfants de 6 à 59 mois dans le camp des réfugiés de Gasorwe-Kinama. Résultats : Au bout de l’analyse multivariée : le non lavage des mains avant de donner à manger à l’enfant (OR=4.84; IC95%:1.16-20.20),le fait d’ avoir, à part l’aide alimentaire du camp, une autre source de vivres soit une aide financière (OR=0.08; IC95%:0.01-0.53) soit une activité ponctuelle génératrice de revenus (OR=0.12; IC95%:0.03-0.52) ou encore les deux (OR=0.05; IC95%:0.004-0.59) et une diarrhée dans les antécédents (OR=6.50; IC95%:1.51-28.04) ont été identifiés comme facteurs significativement associés à la malnutrition aigüe chez les enfants de 6 à 59 mois dans le camp des réfugiés de Gasorwe-Kinama. Conclusion : Notre étude a permis de mettre en évidence les déterminants de la malnutrition aiguë sur lesquelles il faut agir pour prévenir une augmentation du taux de la malnutrition aigüe chez les enfants de 6 à 59 mois dans le camp des réfugiés de Gasorwe-Kinama.
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    Syndrome de WEST : à propos d’un cas et revue de la littérature
    (UB, Faculté de Médecine , 2020-05) Favina, Arnaud
    Le syndrome de West est fait de spasmes infantiles, un tracé d’EEG hypsarythmique et souvent d’un retard du développement psychomoteur survenant avant 1 an, quasiment après le troisième mois avec une prédominance chez le garçon que chez la fille. Selon l’étiologie, on retrouve des cas idiopathiques, cryptogéniques et symptomatiques. L’objectif de ce travail est de contribuer à la connaissance des encéphalopathies épileptiques en particulier le syndrome de West en contribuant à la connaissance d’une prise en charge thérapeutique multidisciplinaire du syndrome de West et à la connaissance des facteurs de risques étiologiques du syndrome de West symptomatique qui représentent 70 à 75 % de tous les syndromes de West. Dans notre étude, nous avons décrit un cas de syndrome de West ayant débuté à trois mois de vie par des spasmes suivi d’une régression dans le développement psychomoteur avec un EEG fait d’un tracé hypsarythmique. Le diagnostic étiologique le plus probable a été cryptogénique compte tenue de la fausse couche non investiguée qui a précédé la naissance du patient. Le traitement à base de la Dépakine n’a pas donné d’amélioration. La Dépakine associée à la corticothérapie a réduit les crises sans les faire disparaitre. Le Vigabatrin a permis la disparition des spasmes mais l’enfant a gardé des séquelles psychomotrices. En conclusion, nous avons constaté que le syndrome de West existe au Burundi avec une prévalence inconnue en ce jour et que, pour réduire son incidence, il faudrait améliorer notamment le suivi de la grossesse et la surveillance du couple mère-enfant en postpartum pour contrer les différentes étiologies des syndromes de West symptomatiques, lesquelles sont plus fréquentes et de mauvais pronostic. Enfin, notre étude a confirmé l’importance d’une prise en charge rapide, la réponse au Vigabatrin et la nécessité d’une prise en charge multidisciplinaire.