Nishemezwe, ClémentineSous la direction de : Pr. Willy Marcel Ndayitwayeko2025-04-242025-04-242024https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/1954Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l’obtention d’un Diplôme de Master en Economie Rurale, Sociale et EnvironnementaleL’objectif de notre étude est de comparer le rendement de variété Nakarasi du manioc par rapport à celui des autres variétés de manioc locales cultivées à Kabezi et d’évaluer les contraintes à l’adoption de variété Nakarasi dans le champ d’étude qui est la commune Kabezi. Les objectifs spécifiques sont : Comparer le rendement de variété Nakarasi de manioc par rapport à celui des autres variétés locales de manioc, estimer le taux d’adoption de la variété Nakarasi de manioc entre les zones Migera, Ramba et Mubone, déterminer les facteurs influençant l’adoption de la variété Nakarasi de manioc par les agriculteurs de la commune Kabezi et identifier les contraintes liées à l’adoption de la variété Nakarasi du manioc sur un échantillon de 380 ménages agricoles tirés de manière aléatoire dans trois zones (Mubone, Migera et Ramba) de la commune Kabezi. Les méthodes économétriques probit et Logit ont été utilisées respectivement pour l’analyse des déterminants influençant les exploitants du manioc à l’adoption de la variété Nakarasi du manioc. Les déterminants identifiés sont l’âge du chef du ménage, le niveau d’instruction du chef de ménage, le statut matrimonial du chef du ménage, l’expérience agricole du chef du ménage, la taille du ménage, la possession de l’appareil téléphonique, la main d’oeuvre familiale et l’appartenance dans l’association. L’étude à découvert un effet dit négatif basé sur les mauvais comportements de cette nouvelle variété sur le rendement, la transformation et la commercialisation. Les contraintes à l’adoption de la variété Nakarasi du manioc ont été évalués grâce à la méthode de Kendall selon le degré d’exposition comme suit : la nature du sol est au premier, le mauvais gout est au deuxième, la mauvaise transformation est au troisième, le faible poids des racines est au quatrième, le mauvais marché est au cinquième et la durée de vie limitée dans le sol avant la récolte est au sixième. Les résultants de notre étude montrent que les exploitants du manioc qui ont adopté cette variété améliorée ont un rendement 194,80 kg par are que celles du locale ont un rendement 197,64kg par are. Il est recommandé au gouvernement et aux institutions de recherche impliquées dans le secteur agricole de soutenir les agriculteurs en subventionnant les semences de bonne qualité dans le but d’augmenter le rendement des agriculteurs.Rendement et contraintes à l’adoption des variétés résistantes a la mosaïque africaine et autres maladies du manioc en commune Kabezi de la province Bujumbura