BANDEREMBAKO, Vianney2024-01-302024-01-302020-10https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/217Mémoire présenté et défendu publiquement pour l’obtention du Diplôme de Master en Économie Spécialité : Économie de l’Environnement et des Ressources NaturellesL’étude des relations «élevage-environnement»montre que beaucoup d’auteurs ont toujours avancé que l’élevage bovin dégrade les ressources naturelles sans examiner les conséquences de leurs variations sur la rentabilité de l’élevage bovin. La présente étude s’attelle à un tel exercice. A partir d’une fonction de profit multi produit (approche duale), on a dérivé des fonctions de demande d’intrant et d’offre de produits. Leur analyse permet, sans connaître la technologie réelle des producteurs, d’apprécier leur comportement adaptatif suite aux variations quantitatives des actifs environnementaux et aux variations des prix.Les résultats de l’analyse montrent que les demandes d’intrants et les offres des produits répondent faiblement aux variations des prix. Mais les variations pluviométriques entraînent des variations plus que proportionnelles des demandes d’intrants et des offres de bovins et du lait. L’eau apparaît comme une contrainte majeure pour la production bovine. Par contre, les réductions de pâturages n’influencent pas significativement les achats de sous-produits agricoles et/ou agro-industriels. Les tests économétriques révèlent cependant que les actifs naturels considérés ( pluviométrie et pâturages) expliquent conjointement les variations des demandes de facteurs de production comme le son de riz, pailles de riz, son de maïs, tiges de maïs et sel dans les systèmes d’élevage bovin. Mais, ces résultats ne permettent pas de conclure que les systèmes d’élevage dégradent ou ne dégradent pas l’environnement. Les politiques et stratégies de développement du secteur de l’élevage doivent accorder une place importante à ces aspects pour réduire la vulnérabilité des systèmes de la production bovine sur le plan alimentaire. En outre, des études minutieuses devraient être entreprises pour une exploitation rationnelle des ressources fourragères inexploitées. Enfin,la grande réserve naturelle de la Rukoko constitue un potentiel important dont l’utilisation optimale pourrait accroître considérablement les disponibilités fourragères si elle est exploitée d’une manière rationnelle et durable.ANALYSE DES VARIATIONS DES ACTIFS NATURELS SUR LES PERFORMANCES DES ELEVEURS PERI-URBAINS