NKENGURUTSE, RichardSous la direction de : Dr. Adelin MPEREJIMANA2024-06-262024-06-262023-08https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/914Mémoire présenté en vue d’obtenir le Diplôme de Master en Didactique du Français Langue Etrangère. SPECIALITE : Didactique du Français Langue EtrangèreNotre travail porte sur l’autonomisation de l’apprenant en classe de FLE dans une leçon de grammaire : cas du 4ème cycle fondamental et du post fondamental en section langues. L’objectif est d’analyser la plus-value de l’autonomisation de l’apprenant dans l’apprentissage, plus particulièrement dans une leçon de grammaire. Il est aussi question de voir si réellement les enseignants de français appliquent la pédagogie de l’autonomie, c’est-à-dire une pédagogie qui responsabilise l’apprenant en lui donnant des tâches à accomplir et, au cas contraire, identifier les obstacles qui empêchent cette autonomisation. Pour y arriver, nous avons menée deux types d’enquête : l’enquête par questionnaire qui nous a permis de recueillir des données auprès des enseignants et l’enquête par observation d’une leçon de grammaire en classe pour compléter les résultats recueillis au moyen d’un questionnaire. Ainsi, au terme de notre recherche, nous avons constaté que l’apprentissage en autonomie est plus productif qu’un apprentissage de type transmissif. Il est plus productif car il place l’apprenant au centre du processus d’enseignement/apprentissage et, comme résultats, il responsabilise l’apprenant, augmente sa motivation et sa créativité. L’autonomie prépare également l’apprenant à se débrouiller seul dans des situations complexes. Dans une leçon de grammaire, l’apprentissage en autonomie fait que l’apprenant s’approprie des outils de communication que fournit cette composante linguistique. Malgré l’utilité de l’autonomisation de l’apprenant, nous avons constaté que les enseignants ont des difficultés par rapport à l’application des nouvelles approches pédagogiques favorisant l’autonomisation. Ces difficultés sont liées surtout aux effectifs élevés en classe, au manque de formation suffisante en ce qui concerne l’utilisation des nouvelles approches pédagogiques en classe, à l’insuffisance des matériels didactiques, au travail sous pression, etc. C’est pourquoi nous avons formulé quelques recommandations, notamment envers les enseignants, malgré les difficultés, de fournir plus d’efforts afin d’accompagner chaque apprenant vers un apprentissage autonome et envers le gouvernement via le ministère de l’éducation de mettre en place des conditions favorables à la pédagogie de l’autonomie.