ARAKAZA, AIME FISTONDirecteur de thèse : Dr JEAN BOSCO BIZIMANA2024-05-062024-05-062020-08https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/740Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l’obtention du grade de Docteur en MédecineBut꞉ Contribuer à l’étude des principales pathologies neurochirurgicales de l’enfant rencontrées et traitées au CHU Kamenge. Patients et méthodes꞉ Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive réalisée dans les services de chirurgie et de réanimation du CHU Kamenge, Hôpital de référence nationale sur une période de 3ans allant de Janvier 2017 à Décembre 2019. Résultats꞉ Au total, on a collecté 166 cas avec une fréquence d’hospitalisation de 3,67%. Le sexe masculin prédominait avec 61,44% des cas, soit un sex-ratio de 1,6 avec un âge moyen de 31 mois. La plupart de nos patients provenaient du milieu rural soit 78,92% des cas et de nationalité presque uniquement burundaise à 96,99% Dans notre étude, la pathologie neurochirurgicale était dominée par les affections malformatives à 58,43% suivi par la pathologie traumatique à 40,36% et les affections inflammatoires/infectieuses et tumorales occupaient une part non négligeable avec respectivement 6,39% et 1,81% des cas. Le diagnostic para clinique a été assure essentiellement par l’ETF dans 44,58% et un peu moins par le scanner et la radiographie standard dans respectivement 27,11% et 12,65%.Le traitement a été majoritairement chirurgical à 68,67% des cas et on a utilisé surtout la dérivation ventriculo-péritonéale à 36,75%, la levée d’embarrure et la cure de spina bifida respectivement à17, 47% et 15,06% des cas. La fréquence des complications dans l’évolution à court terme était estimée à 36,74% et la mortalité à 13,86%. Conclusion꞉ La pathologie neurochirurgicale pédiatrique est occupé une part non négligeable au CHUK et sa prise en charge adéquate demande un diagnostic précoce, des examens paracliniques souvent coûteux. Tout cela constitue un défi à surmonter dans notre pays mais l’entame est déjà réalisée.« LES AFFECTIONS NEUROCHIRURGICALES CHEZ L’ENFANT AU CHU KAMENGE : PRISE EN CHARGE ET EVOLUTION »