Sibomana, Jean ClaudeSous la direction du : Prof Léonidas Barakamfitiye2025-02-202025-02-202015https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/1480Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Psychologie Option : Psychologie Clinique et SocialeL'instabilité étant le caractère de ce qui manque de stabilité, de constance ou d'équilibre, elle comporte une composante motrice et mentale. Au travail, elle se manifeste par le changement fréquent du lieu de travail. Nous avons étudié les effets de l'instabilité professionnelle chez une catégorie de travailleurs domestiques constituée de bonnes d'enfants. Les bonnes d'enfants instables au travail vivent des moments difficiles. Pendant leur période de chômage transitoire, elles perdent leur salaire, voient leur revenu déjà accumulé diminué et se retrouvent sans cesse en quête d'hospitalité. Souvent, elles regrettent leurs moments de repos, de loisir et d'épanouissement. Cette absence de stabilité leur offre un attribut socialement dévalorisé et une identité sociale négative. Elles voient leurs relations avec les employeurs, les amis et l'environnement social se dégrader. Cette situation fait naître en elles un sentiment de regret et de culpabilité. Néanmoins, elles tentent d'expliquer cette situation en s'identifiant aux autres travailleurs qui changent d'emplois comme mécanisme de défense du moi contre les frustrations. Pour faire face à cette situation d'instabilité, les bonnes d'enfants devraient bien se comporter en respectant leurs employeurs et en accomplissant convenablement les tâches qui leur sont confiées. Les employeurs devraient aussi éviter des injures, le non-paiement des salaires et le non octroi des moments d'épanouissement. L'environnement social devrait également éviter des attitudes hostiles à l'endroit de ces bonnes d'enfants instables.