BANKAMWABO Jimmy2024-04-182024-04-182012-09BANKAMWABO Jimmy, Economie de l'environnement au Burundi : état des connaissances et manifestation des dégradations, pp. 145-189, Cahiers du CURDES n° 13, Septembre 2012https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/689Aussi longtemps que l'économie d'une région donnée est petite par rapport à son écosystème, la croissance économique (donc le prélèvement supplémentaire en ressources naturelles) ne pose aucun problème. Cette étude est conduite dans un contexte où le pays ne peut plus planifier son développement économique en ignorant les dégradations anthropiques de l'environnement alors que ce sont les ressources naturelles qui sont le fondement même son économie. La méthodologie utilisée tient compte de l'interdisciplinarité de l'objet d'étude. Une analyse descriptive et comparative exploite ainsi les différentes approches théoriques avant d'orienter les outils d'analyse sur le contexte nationale burundaise. Le constat qui se dégage est que l'économie agricole de subsistance que connait le Burundi ne permet donc pas de laisser seul le marché réguler et arbitrer les effets externes négatifs subits par la société comme ce peut être le cas dans les économies avec une longue tradition industrielle. Plusieurs pistes prolongeant les réflexions se dégagent alors de ce travail. Il importe de donner encore plus d'espace de recherche à l'économie de l'environnement au Burundi pour une capitalisation stratégique des outils économiques au service de la préservation de l'environnement. Ainsi, le cadre de départ serait l'introduction effective des cours de l'économie de l'environnement et des ressources naturelles dès. le second cycle des universités Burundaises. Par la suite, les politiques publiques devraient également se référer à des outils de l'économie de l'environnement existences afin de ne pas hypothéquer les possibilités d'épanouissement socioéconomiques des générations futures. De plus, puisque la déficience du marché est prouvée, ce sont les politiques publiques qui doivent prendre les devants pour contraindre la sphère privée de s'acquitter de leur part contributive au Produit intérieur brut déduction faite des dommages causés à l'environnement.frEconomie de l'environnement au Burundi : état des connaissances et manifestation des dégradations, pp. 145-189Article