Bikorimana, LoïsseDirecteur de thèse : Pr Déogratias NTUKAMAZIN2024-05-112024-05-112020-05https://repository.ub.edu.bi/handle/123456789/793Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l’obtention du grade de Docteur en MédecineBut : Analyser la voie d’accouchement et le pronostic materno-fœtal de la RPM entre 22 et 34 SA dans le service de gynécologie et obstétrique du centre hospitalo-universitaire de Kamenge. Matériel et méthode : Notre étude est une étude rétrospective et prospective descriptive à propos de 57 cas colligés au CHUK sur une période de 18 mois. Elle est prospective sur une année allant du 01 Janvier au 31 Décembre 2018 et prospective sur 6mois allant du 01 Janvier au 30 Juin 2019. Les données recueillies sont traitées par la méthode manuelle associée à l’utilisation de l’outil informatique, Microsoft Word 2016, Microsoft Excel 2016. Résultats : Au cours de notre étude, sur 4132 accouchements dans le service de gynécologie obstétrique ,66 ont été admises pour RPM entre 22 et 34 SA, soit une fréquence de 1,59%. Les facteurs de risque sont dominés par les infections genito urinaires à 22,8%, les antécédents de fausse couche à 15,78% et les grossesses gémellaires à 8,70%. La voie d’accouchement a été par voie basse dans 67,56% et 32,43% des cas ont accouchés par césarienne. Les complications ont été dominées l’accouchement prématuré à 76,74%, la souffrance fœtale aigue à 34,88 %, la chorioamniotite à 27,90%, et la mort fœtale intra utérine à 20,93%. La détresse respiratoire et l’infection néonatale précoce ont été les pathologies rencontrées durant la période néonatale précoce. Sur 38 nouveaux nés vivants, on a trouvé 2 décès néonatal précoce soit 5,26%. Aucun décès maternel n’a été trouvé. Conclusion : Au terme de notre étude, nous pouvons conclure que la RPM entre 22 et 34 SA est fréquente dans le service de gynécologie obstétrique au CHU de Kamenge. La voie d’accouchement est plus par voie basse que par césarienne. Le pronostic maternel est bon mais le pronostic fœtal est mauvais.frContribution à l’étude sur le pronostic materno-fœtal en cas de rupture prématurée des membranes entre 22 et 34 semaines d’aménorrhées : Etude réalisée au CHU Kamenge du 01 er Janvier 2018 au 30 Juin 2019, soit 18 mois à propos de 57 cas